France (Saône-et-Loire) Paray-le-Monial (71600)

Conflits commémorés
  • 1870-71
  • 1914-18
  • 1939-45
  • Indochine (46-54)
  • AFN-Algérie (54-62)
  • Monument cantonal
  • Monument/Plaque pour 1870
informations déposées par Thaller Bruno et mises à jour par Choubard Alain, Georges Raphael, Ducrot Marc, Martine Aubry dernière mise à jour le 16/09/2023

Description du monument

Caractéristiques

  • Structure
    • Pilier commémoratif
      • Piédestal
  • Statuaires de série
    • Statuaires de série - Soldats
      • Officier porte-drapeau 1870 (O.-A. Croisy)
  • Statuaires - Soldats
    • Poilus ou soldats
      • Poilu avec fusil
  • Statuaires féminines
    • Femme avec accessoires
      • Femme avec palme
  • Décorations militaires
    • Croix de Guerre
Les deux femmes sont des allégories de l'Alsace et la Lorraine, les provinces perdues en 1870 et recouvrées en 1918, figurant avec le poilu une représentation du "retour" auquel la plaque fixée sur le monument fait référence.

Matériaux

pierre polie de Corgoloin, pierre de taille de Damparis
sculpture : bronze et fonte de fer bronzée

Commentaires

Monument cantonal commémorant les victimes de la guerre de 1870-71. Un soldat sur un piedestal, brandissant un drapeau. Inauguré le 1er juillet 1900.
Modifié après la guerre de 1914-18, pour en faire un monument aux morts pour la patrie (communal). Complété par un poilu de la Grande Guerre ramenant au glorieux vaincu de 1870 l'Alsace et la Lorraine libérées, et l'inscription : "Paray le Monial à ses enfants dont le glorieux sacrifice sauva nos foyers de l'invasion  barbare et restaura l'unité de la Patrie  1914-1918", avec une plaque à la base : "Le Retour"
Restauré en 2014, inscription modifiée et simplifiée.
source : http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/Enseigner/histo/1gm/Paray/Monmorts.htm

Inscriptions présentes sur le monument

PARAY LE MONIAL 
À SES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE
LE RETOUR


L’inscription d’origine située sur la face avant est remplacée par une nouvelle phrase : « Paray le Monial à ses enfants, dont le glorieux sacrifice sauva nos foyers de l’invasion barbare et restaura l’unité de la patrie (1914-1918) » phrase que n’apprécièrent pas du tout les occupants de 1940 qui la firent marteler.

Les morts

Hautefond
DURET
FOUGERAT
GAUTHIER
-
L'hôpital-le-Mercier
BERNARDET
COLLAUDIN
-
St Léger
COCHON
GAILLARD
-
Nochize
LATHUILLIÈRE
-
Versaugues
GONDARD
-
Vigny
DEVILLARD J.

DEVILLARD P.
GIRARON
PACAUD
-
Vitry
CHAUVOT
MOQUET
PASSE
-
Paray-le-Monial

BERLAND
BONJEAN
BOUDEVILLE
BRIGAUD
CHALUMEAU
CHARRIER
CHAUVET
CHEZE
DESBORDES
DOUARD
DUCAROUGE
DUCROUX
DUMOUX
GONDY
GRANDJEAN
JEANDET
JOLLOT
JUIF A.
JUIF P.
LAGRUE C.
LAGRUE J.
PERRAUD
PERRIN
PHILIBERT
TERRIOT
-
Poisson
BLANCHARD
BOUCHENOIR
BORDES
BUSSEUIL C.
BUSSEUIL J.
CRETIN
DES CHARMES
FARNIER
FURTIN
LAMBOROT
LAPLACE
LAURENT
PARDON
THEVENET
THEVENIAUT
-
Volesvres
GRONFIER
-
St Yan
FAUCONNET
GRELIN
LAFAYE
VERDURON
 

ALIX Antoine
ANDRE Antoine
ANDRE Claude
ARNAUD Antoine
ARNAUD Louis
AUDUC Philibert
AULION Albert
BABIN Émile
BARRAUD Albin
BARRAUD Joanny
BERGER Henri
BERNARD Jules
BERNIGAUD Jean
BERNIGAUD Joanny
BERTHELOT Benoît
BILLARD Louis
BINET François
BODIGUEL Gaston
BONNEVAY Léon
BONNEFOY Jacques
BOUILLON Claudius
BOUQUET Jean M.
BRIVOT Edmond
BUISSON Antoine
BUISSON Claude
BURTIN Henri
BURTIN Jean B.
CHABOT Joseph
CHANONAT Austremoine
CHAUSSARD Antoine
CHAUSSARD Charles
CHAUVET Jean
CHAUVET Philippe
CHOPIN Louis
-
CLAIRE Henri
CLEMENT Jean M.
COGNARD Benoît
COGNARD Hippolyte
COGNARD Pierre
COQUEUNIOT Joseph
COTTIN Nicolas
CULADET Marius
DAIM Eugène
DAMET Charles
DAUVERGNE Jean
DAUVILLAIRE François
DAUVILLAIRE Jean
DAZY Georges
DESFEUILLET Mathieu
DELHOMME Antoine

DELORME Lazare
DELORME Philibert
DESBROSSES Claude
DESCHARMES Claude
DESCHARMES Louis
DEVILLARD Claude
DEVILLARD Jacques
DINET Michel
DINET Sébastien
DOUHARD Claude
DRIVON Henri
DUBUISSON Claude
DUBUISSON Miche
DUBUISSON Pierre
DUCAROUGE Jean
DUCAROUGE Jean M.
DUCAROUGE Philibert
DUCAROUGE Valentin
-
DUMAS Jacques
DUMAS Louis
DUMAS Marius
DUMONTET Louis
DUPUIS Jean M.
DUPUIS Philibert
DUPUIS Pierre
DUPY Mathieu
DURET Sébastien
DUTRONCY Maurice
FARNIER Léonard
FARNIER René
FAYARD Claude
FAYOLLE François
FONTENEAU Henri
FOREST Louis
FOURNIER Philibert
FREREJEAN Louis
FROMAGE Jean
GAILLETON Xavier
GAUTHIER Henri
GELAS Alfred
GEOFFROY Antoine
GEOFFROY Michel
GUERRIAUD Jean M.
GUILLEMIN Jean P.
GUILLEMIN Joseph
GUILLOT François
GUILLOT Lucien
GUINET François
GUINET Jules
GRUMEL Louis
JACOB Antoine
JACOB Gabriel
-----
JAMBARD Gabriel
JANVIER Pierre
JEANDOT Antoine
JOUVENAUD Jacques
LABROSSE Benoît
LABROSSE Jean M.
LAFORET Jean
LAGRANGE Antoine
LAGRANGE Claude
LALY Louis
LAMANTHE Claude
LAMANTHE Paul
LAMIC Georges
LAPRAYE Louis
LARGERON Pierre
LAUMIN Antoine
LAURENT Denis
LAUVERNIER Henri
LAUVERNIER Jean E.
LAUVERNIER Pierre J.
LEPRON Gabriel
LEPRON Lazare
LEMPEREUR Maurice
DE LESCURE François
LESPINASSE Henri
LIMINET Jean M.
LITAUDON Jean C.
LITAUDON Jean M.
LORETON DUMONTET A.
MAILLET Charles
DURY Antoine [ajout]
-----
MAILLET François
MAILLET Jean
MARCHANDEAU Jean
MARCHANDEAU Jean M.
MARCHANDEAU Laurent
MARMORAT Benoît
MARMORAT Victor
MATHERAT Gabriel
MATHEU Jean M.
MEAUDRE Hugues
MEAUDRE Pierre
MENIAUD Jean M.
MEUNIER Jules
MEZIE Albert
MICHEL Charles
MICHEL François
MICHEL Philippe
MONDANGE Jean M.
MONOT Fernand
MONTAGNE Jean
MORAILLON Antoine
MOURRIER Félix
NUGUES Benoît
NUGUES Jean
NUGUES Philibert
NUTTIN Gustave
PACAUD Antoine
PACAUD Claude
PAIN Claude
PAQUIER Marius
PAQUIER Philibert
-
PAPILLON Pierre
PANDROT André
PARDON François
PARDON Léon
PAULINE Charles
PERRAUD Étienne
PERRAUDIN Abbé A.
PICHARD Georges
PIET Émile
PLASSARD Philippe
PRETRE Gilbert
PROST Marcel
PURAVET François
RAPIN Édouard
RAUX Louis
RAY Jean M.
REBICHON Jean M.
REMONTET Claudius
REMONTET Jean L.
REMY Louis
RENAUD Pierre
REPARET Claudius
RIBIERE Louis
ROGER Jacques
SAPALY Étienne
SEGAUD Claudius
TERRIOUX Antoine
THEVENET Pierre T
HOMAS Benoît
VOLET Claude

et tous ceux morts des suites de la guerre

 

Victimes civiles
BERLEAUD René
BONNIN Huguette
CHAVANCE Jean L.
COMMERCON André
DECORPS André
HELBERG Hélène
LEMOINE Jean
MAGADOUX Jean P.
MOUSSIERE Marie H.
SFILIGOI Alféo F.
TISSIER Jean
--
Militaires
-
Unités FFI
BERTHELOT Mathieu
BLANCHOT Jean
CAMBON Gabriel
DESBARNOT Léonard
DESSAPT René

DIET Jsutin
FALLAIX Antoinette
LAFARGE Daniel C.
LANOISELEE Roger
MORIN Charles
PERRIER François
SEURRE Henri
TREUILLET Albert
VINCENT Jean
--
Maquisards, résistants, fusillés
AUDUC Eugène
BRUNET Jacques
CARRE Charles JB
CHANDELIER René
DENIZAUD Jean
GENEVOIX Georges
METENIER Maurice
SZYMMANSKI Edmond
--
STO, civils morts en Allemagne
FORGEAT Henri
FOURY Justin
WAGNIER Jules F.
----
Déportés 1939-1945
BAJOT Paul
BARGET Léonard
BASSEN Virginie
BOURRACHOT Philippe
BRICAGE Henri
DAUVERGNE Louis
DELERIN Irénée
DESRICHARD Louis
DUMONTET Lucien
DUPONT Joseph
FRERARD Robert
GALLAND Claude M.
GRIFFAUD André
GILOPPE Joseph
JOURNET François
KNEPPER André
LABROSSE Joseph
LAFORET Édouard
LANGLOIS Louis
LAPEYROUSE Marcel
LAURENT Maurice
LESPINASSE Albert
MARCAUD Louis
MARINGUE Jean F.
MILLOT Antoine
OBIDIC Suzanne
PETELET Raymond
PORTAL Albert
PRIOUX Francisque
RAYMOND Claude
ROCHET François
RONDET Charles
SIMONIN Jean E.
THEUREAU Benoît
TOINEL Raymond
TRICOT Marius

DAUBARD Antoine
DUCAROUGE Roger

BRUNEL Lucien
KOLVINTER Jean
THEVENOT René
VERNANCHET Guy

Sources / Bibliographies / Sites Internet

Historique du monument

  • Historique du monument
  • 1900
  • Inauguration 01/07/1900

    "Le monument des combattants", comme il est nommé à l'époque, est inauguré lors d’une grande fête populaire le 1er juillet 1900, en présence des autorités locales, avec force discours et ...

    Lire la suite
    Inauguration 01/07/1900
    "Le monument des combattants", comme il est nommé à l'époque, est inauguré lors d’une grande fête populaire le 1er juillet 1900, en présence des autorités locales, avec force discours et comme il se doit, un grand banquet républicain.
  • 1920
  • Financement 1920

    Le financement est classique : des subventions (dont celle de la ville de 10 000 francs), une souscription, le produit de diverses manifestations, apports indispensables car le devis initial est ...

    Lire la suite
    Financement 1920
    Le financement est classique : des subventions (dont celle de la ville de 10 000 francs), une souscription, le produit de diverses manifestations, apports indispensables car le devis initial est rapidement dépassé. Le coût total se montera finalement à 75 000 francs.
  • Comité du monument 05/1920

    En mai 1920 un comité, regroupant toutes les notabilités de la ville, est créé pour réfléchir à l’édification d’un monument pour commémorer le dernier conflit. Assez vite on en vient ...

    Lire la suite
    Comité du monument 05/1920
    En mai 1920 un comité, regroupant toutes les notabilités de la ville, est créé pour réfléchir à l’édification d’un monument pour commémorer le dernier conflit. Assez vite on en vient à l’idée d’un monument unique associant les morts des deux conflits. Pour cela, un concours est organisé, doté d’un budget de 45 000 francs. Un jury de 19 membres est constitué qui s'adjoint diverses personnalités «compétentes» comme le peintre charollais Jean LARONZE, des architectes, des sculpteurs etc.
  • 1921
  • Concours 03/1921

    Cette modification du monument devra aussi s’intégrer dans la nouvelle place du Guichet, en cours d’aménagement depuis 1914 : il avait été décidé avant la guerre de l’agrandir par la ...

    Lire la suite
    Concours 03/1921
    Cette modification du monument devra aussi s’intégrer dans la nouvelle place du Guichet, en cours d’aménagement depuis 1914 : il avait été décidé avant la guerre de l’agrandir par la construction d’un nouveau quai de pierre le long de la Bourbince, ce qui imposera un déplacement du monument ancien.
    En mars 1921, après une exposition publique, 6 projets sont sélectionnés par le jury parmi les 28 reçus ; après réception des maquettes en août 1921, c'est le projet de M. Pierre CURILLON, (1866-1952), originaire de Tournus, sculpteur connu, installé à Paris1, qui est choisi.
  • 1922
  • Travaux 09/1922
    Les travaux furent rondement menés : les fondations sont coulées en septembre 1922 et les 3 statues en décembre.
  • 1923
  • Liste des morts 01/1923

    En janvier 1923, le comité décide du choix des noms à inscrire sur le monument : ceux des soldats nés à Paray et morts pour la France entre le 2 ...

    Lire la suite
    Liste des morts 01/1923
    En janvier 1923, le comité décide du choix des noms à inscrire sur le monument : ceux des soldats nés à Paray et morts pour la France entre le 2 août 1914 et le 23 octobre 1919, date officielle de cessation des hostilités (traité de Versailles), inscrits par ordre alphabétique de leur nom, sans mention de grade. Le monument de cantonal devient municipal !! Il comporte à l’origine 186 noms, gravés sur les deux faces latérales de la pyramide.
  • Ré-Inauguration 27/05/1923

    Il est inauguré le dimanche 27 mai 1923 lors d’une grande manifestation, dans l’esprit de « l’Union Sacrée » associant toutes les forces vives de la ville. A la suite ...

    Lire la suite
    Ré-Inauguration 27/05/1923
    Il est inauguré le dimanche 27 mai 1923 lors d’une grande manifestation, dans l’esprit de « l’Union Sacrée » associant toutes les forces vives de la ville. A la suite de cette journée, le Conseil Municipal décidera de renommer la place du Guichet, place « Alsace Lorraine », nom qu’elle a conservé depuis.
  • 2014
  • Rénovation 2014