France (Indre) Palluau-sur-Indre (36500)

Conflits commémorés
  • 1914-18
  • 1939-45
  • Monument communal
informations déposées par Dubant Didier et mises à jour par Choubard Alain dernière mise à jour le 05/05/2022

Description du monument

Caractéristiques

  • Structure
    • Pilier commémoratif
      • Piédestal
  • Statuaires de série
    • Statuaires de série - Soldats
      • Poilu - Sentinelle (E. Camus)
  • Ornementation végétale
    • Couronne
      • Couronne végétale
  • Décorations militaires
    • Croix de Guerre
Le monument est constitué d’une statue en fonte de fer ciselée : «Le Poilu » réalisé par les établissement JACOMET Hector Industriel à Villedieu (Vaucluse). Il est installé au sommet d’un imposant piédestal en pierre calcaire reposant sur deux niveaux d’assise formant emmarchement.
Le Poilu”, en fonte de fer ciselé repose sur son propre support qui est assez épais. Il se présente debout, regardant vers l’est, bien droit, le pied gauche en avant. Ses deux mains s’appuient sur l’extrémité du canon de son fusil. La crosse du fusil repose sur le sol devant le pied droit du combattant. Derrière lui, trois niveaux de blocs formant une sorte de muret constituent l’un des éléments les plus caractéristiques de cette oeuvre. Le Poilu moustachu porte un casque de type Adrian. La lanière de sa jugulaire est remontée sur la visière de son casque. Il est revêtu d’une capote dont les pans inférieurs ouverts dévoilent les bandes molletières. Sa ceinture soutient à l’avant deux cartouchières. Dans le bas de son dos, une musette et une gourde essaient de trouver un difficile équilibre de part et d’autre d’une troisième cartouchière.
Cette statue semble correspondre au modèle intitulé “Le Poilu” proposé par les Etablissement H. Jacomet de Villedieu (Vaucluse) - https://monumentsmorts.univ-lille.fr/auteur/205/jacomethector/
Le modèle d’origine de ce «Poilu au repos” serait l’œuvre d’Etienne Camus (un sculpteur né à Toulouse, Haute-Garonne, en 1867).
Le piédestal est constitué de haut en bas d’un chapeau portant sur sa face antérieure une reproduction de Croix de guerre en relief et sur tout le reste de son pourtour sous le chapeau une frise grecque en relief. En dessous, le socle quadrangulaire du piédestal comporte sur la face antérieure sous une mouluration gravée et soulignée en noir l’inscription principale, les trois autres faces ayant reçu classés par années de décès les noms et prénoms des  68 enfants de Palluau morts pendant la première guerre mondiale sur un support en ressaut imitant une plaque. Une plaque de teinte grise a été supersposée à l’inscription principale : sous les dates “1939 – 1945 elle comporte sur deux colonnes les noms des 8 morts pour la France pendant la seconde guerre mondiale et en dessous “PALLUAU ”, la ligne d’origine étant dissimulée par cette plaque ajoutée.
La base du piédestal posséde une moulure qui donne plus de volume à l’ensemble et assure la jonction avec les deux niveaux d’assise sur lequels il repose. Sur la face antérieure la base du piédestal a reçu un petit fronton sur lequel est gravé un petit décor.
Une couronne de feuillage, ouverte est posée devant la base de la face antérieure du piédestal.
Le monument aux morts est isolé des deux rues par un muret surmonté d’une grille. Au droit de la face antérieure du monument le muret est intérrompu et une porte à deux ventaux permet d’y accéder.

Matériaux

calcaire
fonte de fer bronzée

Economie

Commentaires (économie)
999,00 francs pour le terrain + 3.000,00 francs pour la statue «Le Poilu » en fonte de fer ciselée + 1.159,50 francs pour

Inscriptions présentes sur le monument

Sur la partie inférieure de la plaque de teinte grise ajoutée ultérieurement a été réécrit :
PALLUAU

Le reste de l’inscription est gravé en dessous directement dans la pierre constituant le piédestal :
À SES HÉROÏQUES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE 1914 – 1918 

Les morts

. Posée contre la face antérieure de la base du piédestal une couronne ouverte, en alliage cuivreux, constituée de feuilles de chêne à gauche et de laurier à droite porte l’inscription «PALLUAU A SES ENFANTS ».
. Face latérale droite du piédestal
1914
GIGAUD Armand
ECHARD Émile
VOISIN Joseph
BEIGNEUX Joseph
JACQUET Louis
BEIGNEUX Eugène
CHOLLET Alexandre
HÉNAULT Paul
MARAIS Élie
-
Disparus
1914
CRON Georges
DOIDIE Eugène
MARCHAIS Louis
BEIGNEUX Baptiste
-
1917
JACQUET Alphonse
1915
DURAND Octave 
PIGEONNEAU Henri
METIVIER Alexandre
BERTRAND Émile
PINAULT Georges
VILLERET Émile
POITEVIN Jean-Bap.
------
. Face postérieure du piédestal
1915
DOUCET Henri
GOBERT Alexandre
BRUNET Pierre
CROCHET Georges
PINAULT Louis 
TRÉMEAU Ernest
CERCLIER Édouard
PINAULT Eugène
GIRAULT Léon
-
1916
DEPOND Henri
GUILLON Georges
BROUARD Henri
BENOIT Jean-Bap
PINAULT Théodore
DEPOND René
-
1917
TREMEAU Jules
VAUGIS Georges
BRILLANT Eugène
POITEVIN Eugène
BONNIN Marius
BOUSSIN Paul
PERREAU Jules
BLIN Adrien
-----
. Face latérale gauche du piédestal 
1917
POTIN Paul
HÉNAULT Louis
ROYAUTÉ Jean
JOLLET Marcel
BOUCHERON Marcel
-
1918
PERREAU Albert
CERCLIER Silvain
COURANT Gustave
DEBOTTÉ Albert
GITRIER Auguste
BEAUBY Henri
CAILLAUD Louis
MEUNIER Jean
BLANCHET Maximin
CERCLIER Alfred
POUPEAU Baptiste
JOLY Joseph
CHARPENTIER Ernest
CHOLLET Clément
DOIDY Dominique
FLABEAU Constant
MOREAU Édouard
CRESPIN Henri
sur la face antérieure du piédestal :
Colonne de gauche
BERNARD Henri
BRISSEAUX Louis (13 juin 1940)
GUILLON Georges
Sergt LE GUE Georges
-
Colonne de droite
POUPELLE Jacques (13 août 1944)
PIET Jean, Suzanne Lucien (4 octobre 1944)
TRUMEAU Jules

Historique du monument

  • Liste des morts
    Source : DUBANT Didier

    . Face latérale droite du piédestal : 1914 Gigaud Armand (Gigaud Armand Jules Victorien, 113e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 22 août 1914 à Signeulx en Belgique), Baudat Jean ...

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    Liste des morts
    . Face latérale droite du piédestal : 1914 Gigaud Armand (Gigaud Armand Jules Victorien, 113e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 22 août 1914 à Signeulx en Belgique), Baudat Jean (32e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 25 août 1914 à Erberviller (sans doute Erbéviller-sur-Amezule) en Meurthe-et-Moselle), Echard Emile (Echard Emile Marius, 113 Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 22 août 1914 à Signeulx en Belgique), Voisin Joseph (Voisin Joseph Eugène, 268e Régiment d’Infanterie, mort d’une blessure de guerre - plaie du cerveau par balle - le 28 septembre 1914 à l’Hôpital de Poitiers dans la Vienne), Beigneux Joseph, Jacquet Louis (Jacquet Louis Maurice, Maréchal des logis au 49e Régiment d’Artillerie, 5e Batterie, décédé de fièvre typhoïde, le 23 octobre 1914, à l’Hôpital Militaire du Camp de Chalons, dans la Marne), Beigneux Eugène (Beigneux Eugène Marius, Caporal au 268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 25 octobre 1914, à Fortuyn en Belgique), Chollet Alexandre (Chasseur au 25eme Bataillon de Chasseurs à Pied, décédé le 6 novembre 1914, sur le champ de bataille par suite de blessures, à Zuydcoote, département du Nord), Hénault Paul (Hénault Paul Emile Auguste, 268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 14 décembre 1914, à Polygoneveld en Belgique), Marais Elie (Marais Elie Joseph, 90e Régiment d’Infanterie, mort de blessures de guerre le 20 décembre 1914 à Poperinge en Belgique) ; DISPARUS 1914 Cron Georges (Cron Georges Louis, 90e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 8 septembre 1914 près de Beaunay dans la Marne), Doidie Eugène (Doidié Eugène Auguste, 268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 9 septembre 1914, à Oyes dans la Marne), Marchais Louis (Marchais Louis Joseph, 68e Régiment d’Infanterie, 12e Compagnie, disparu au combat le 6 novembre 1914, à Hollebeke en Belgique), Beigneux Baptiste (Beigneux Baptiste Alexandre, Caporal au 268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 6 novembre 1914, à Ypres en Belgique) ; 1917 Jacquet Alphonse (Jacquet Alphonse Augustin, 28e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 2 juin 1916 à Souville dans la Meuse) ; 1915 Durand Octave (Durand Octave Henri, 268e Régiment d’Infanterie, mort à l’Hôpital Temporaire de Zuydcoote département du Nord, le 23 janvier 1915, d’une maladie contracté au front), Pigeonneau Henri (Pigeonneau Henri Jules, 1ère classe au 90e Régiment d’Infanterie, mort à l’Hôpital Temporaire de Calais, dans le Pas-de-Calais, le 30 janvier 1915, de fièvre tryphoïde, maladie contactée au front), Metivier Alexandre (Metivier Alexandre Joseph, 113e Régiment d’Infanterie, mort le 6 février 1915, d’une blessure de guerre, à Le Claon dans la Meuse), Bertrand Emile (113e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi, entre le 8 et le 12 décembre 1914, à Vauquois dans la Meuse), Pinault Georges, Villeret Emile (1ère classe au 66e Régiment d’Infanterie, décédé le 24 février 1915 de fièvre typhoïde, à l’Hopital temporaire de Malo Terminus dans le département du nord), Poitevin Jean-Bap. (Poitevin Jean-Baptiste, 68e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 26 février 1915, à Ypres en Belgique).
    . Face postérieure du piédestal : 1915 Doucet Henri (Doucet Henri Désiré, 66e Régiment d’Infanterie Territorial, décédé à l’Hôpital Temporaire n° 6 de Carcassonne dans l’Aude, le 25 avril 1915, d’une maladie contractée en service : néphrite aigue avec albumine), Gobert Alexandre (268e Régiment d’Infanterie, 17e Compagnie, tué à l’ennemi le 28 avril 1915 à Lizerne en Belgique), Brunet Pierre, Crochet Georges (268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 29 avril 1915 à Lizerne en Belgique), Pinault Louis (Pinault Louis Alphonse, 150e Régiment d’Infanterie, mort à l’Hopital de Lancy, Sainte-Menehould dans la Marne, le 9 mai 1915, des suite de blessure de guerre), Trémeau Ernest (1ère classe au 3e Zouaves, 17e Compagnie, mort le 26 septembre 1915, de blessure de guerre, à l’Hopital Temporaire n° 17 (Collège municipal) de Châlons-sur-Marne ancienne dénomination de Châlons-en-Champagne dans la Marne), Cerclier Edouard (1er régiment de zouaves, mort de blessures de guerre, le 10 mai 1915, à Zuydcoote département du Nord), Pinault Eugène (Pinault Eugène Henri, 268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 25 septembre 1915, au sud d’Arras à Blaireville dans le Pas-de-Calais), Girault Léon (Girault Léon Jules, 68e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 24 octobre 1915, à Noeux-les-Mines dans le Pas-de-Calais, Ambulance 4/9) ; 1916 Depond Henri, Guillon Georges (Guillon Georges Léon Désiré, 66e Régiment d’Infanterie Territoriale, tué à l’ennemi le 9 mars 1916 au Bois des Buttes dans l’Aisne), Brouard Henri (274e Régiment d’Infanterie, mort le 9 avril 1916 à Landrecourt – Ambulance 4/54 dans la Meuse, des suites de blessures de guerre), Benoit Jean-Bap (Benoit Jean-Baptiste, 268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 26 avril 1916, à Brocourt-en-Argonne dans la Meuse), Pinault Théodore, Depond René ; 1917 Tremeau Jules (287e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 16 avril 1917, à Berry-au-Bac dans l’Aisne), Vaugis Georges (Vaugis Georges Désiré, 66e Régiment d’Infanterie, mort le 17 avril 1917, à l’Ambulance 237, à Soissons dans l’Aisne), Brillant Eugène (Brillant Eugène Georges, 23e Régiment d’Infanterie, tué le 21 avril 1917 à Loivre dans la Marne), Poitevin Eugène (66e Régiment d’Infanterie Territoriale tué à l’ennemi, le 27 avril 1917, à Nanteuil-la-Fosse dans l’Aisne), Bonnin Marius (68e Régiment d’Infanterie, mort le 3 mai 1917, à l’Hôpital d’Evacuation de Coulandon dans la Marne, des suites de blessures de guerre), Boussin Paul (Boussin Paul Auguste, 329e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 5 mai 1915, à Nanteuil-la-Fosse dans l’Aisne), Perreau Jules (Perreau Jules Constant, 329e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 5 mai 1917, à Nanteuil-la-Fosse dans l’Aisne), Blin Adrien (Blin Adrien Alexandre, 228e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 5 mai 1917, à Sancy (Sancy-les-Cheminots) et Nanteuil-la-Fosse dans l’Aisne),
    . Face latérale gauche du piédestal : 1917 Potin Paul (conducteur au 2e escadron du Train des Equipages, mort le 17 mai 1917 à Palluau dans ses foyers où il était en congé de convalescence. Mort des suites d’embarras gastriques, maladie contractée pendant un séjour au front à Rethondes dans l’Oise), Hénault Louis, Royauté Jean (Royauté Jean Marie Lucien, 412e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 18 août 1917 par éclat d’obus à Louvemont dans la Meuse), Jollet Marcel (Jollet Marcel Alexandre, 167e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 8 septembre 1917, au plateau de Courrières dans la Meuse), Boucheron Marcel ; 1918 Perreau Albert (Perreau Albert Auguste Fernand, 86e Régiment d’Infanterie, décédé des suites de blessures de guerre le 1er juin 1918 à Olizy Violaine dans la Marne), Cerclier Silvain (147e Régiment d’Infanterie, tué par balle, au Bois Meunière, dans la Marne, le 30 juillet 1918), Courant Gustave (300e Régiment d’Infanterie, décédé le 11 août 1918 à Palluau, des suite de maladie contractée en service), Debotté Albert, Gitrier Auguste (1ère classe au 7e Régiment de Hussards, tué à l’ennemi le 22 août 1918, à 1.000 mètres à l’est de la Ferme de Mareuil dans la Marne), Beauby Henri, Caillaud Louis (Caillaud Louis Eugène, 90e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi au plateau de Montcouvé dans l’Aisne, le 25 août 1918), Meunier Jean, Blanchet Maximin (Blanchet Maximin Auguste, 23e Section de Commis et Ouvriers militaires d’Administration, décédé le 2 septembre 1918, d’une congestion pulmormonaire à l’Hôpital mixte de Troyes dans l’Aube), Cerclier Alfred (4e Zouaves, décédé le 1er octobre 1919, à l’Hôpital de Cne n° 1 de Capbreton dans les Landes, d’une maladie contractée aux Armées), Poupeau Baptiste (Caporal au 137e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 1er octobre 1918, à Souain dans la Marne), Joly Joseph, Charpentier Ernest, Chollet Clément, Doidy Dominique (Doidy Dominique Jules, 356e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemie le 18 octobre 1918, à Sainte-Vaubourg dans les Ardennes), Flabeau Constant (Flabeau Constant Alexandre, 2e canonnier servant, au 30e Régiment d’Artillerie, décédé le 18 octobre 1918 à l’Ambulance 14/6 à Mareuil-en-Brie dans la Marne des suites de blessures de guerre), Moreau Edouard (Moreau Edouard Auguste Marius, 9e escadron du Train, mort à Palluau, le 24 octobre 1918, des suite d’une blessure de guerre : amputation de la cuisse droite par bombe d’aéroplane), Crespin Henri.
    Nota : les données entre parenthèse proviennent des fiches individuelles accessibles sur le site internet Mémoire des hommes.
  • 1916
  • Délibérations Conseil municipal 19/11/1916
    Source : DUBANT Didier

    . Le 19 novembre 1916, : «Sur la proposition de plusieurs membres, M. le Maire (le maire de Palluau à l’époque ...

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    Délibérations Conseil municipal 19/11/1916

    . Le 19 novembre 1916, : «Sur la proposition de plusieurs membres, M. le Maire (le maire de Palluau à l’époque est Léon Naudin) appelle le Conseil à délibérer sur le projet de construction d’un monument élevé à la mémoire des enfants de la Commune morts pour la France.

    Après délibération le Conseil à l’unanimité approuve les plan et devis dressé par M. Hippolyte Nivet, maçon à Palluau. Devis s’élevant à la somme de 2.370 francs. Décide d’affecter à cette dépense la somme de 2.000 francs inscrite au budget additionnel. S’engage à voter le complément nécessaire. Demande que M. le Maire soit autorisé à traiter de gré à gré avec les Maîtres-maçons du pays et prie Monsieur le Préfet de vouloir bien approuver la présente délibération ».

  • Plans et propositions 25/11/1916
    Source : Didier Dubant

    . Le 25 9bre (novembre) 1916 : «Projet d’un monument à élever dans le cimetière de Palluau, à la mémoire des ...

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    Plans et propositions 25/11/1916

    . Le 25 9bre (novembre) 1916 : «Projet d’un monument à élever dans le cimetière de Palluau, à la mémoire des enfants de la commune morts pour la  Patrie.

    Comprenant :

    1° terrassement et maçonnerie de la fondation,

    2° élévation : fourniture de la pierre de taille. Il sera employé de la pierre du Poitou, dite Lavoux à grains, sculpture, pierre qui s’emploie spécialement pour ces travaux,

    3° taille de la pierre et ornementation, très soignées,

    4° toutes les incriptions nécessaires gravées,

    5° 4 bornes et barres de fer de 0m05 de diamètre, reliant ces bornes pour l’entourage,

    6° dallage en ciment, en dehors du monument où les bornes de l’entourage seront posées,

    7° motif sculptés sur trois faces de la pyramide. Volume du monument à partir de la base : 6 mètres cubes, 522 décimètres cubes.

    Prix du projet suivant dessin – donné au Conseil municipal le 1er mars 1916 – 2.300 francs.

    Plus-value pour augmentation du prix des matériaux du 1er mars au 25 9br (novembre) 1916 : 700 francs.

    Prix total du projet : 2.370 francs ».

    . La cote 2 O/149 art. 6 des Archives Départementales de l’Indre comporte un dessins du projet de «H. Nivet » qui sous une couronne passant à travers une palme verticale comportait l’inscription «AUX ENFANTS DE LA COMMUNE MORTS POUR LA PATRIE».

  • Courriers divers 20/12/1916
    Source : Didier Dubant

      . Le 20 décembre 1916, le Préfet de l’Indre (Emile Pugeault) écrit au Ministre de l’Intérieur : «je suis saisi par plusieurs communes de mon département de ...

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    Courriers divers 20/12/1916

     

    . Le 20 décembre 1916, le Préfet de l’Indre (Emile Pugeault) écrit au Ministre de l’Intérieur : «je suis saisi par plusieurs communes de mon département de projets tendant à l’érection de monuments à la Mémoire des habitants de ces localités, Morts pour la France au cours de la guerre actuelle.

    J’estime que la réalisation de ces projets est actuellement prématurée et qu’il conviendrait d’attendre la fin des hostilités pour les mettre à execution.

    Je vous serais obligé de vouloir bien me faire connaître si vous partagez cette manière de voir ».

  • 1917
  • Courriers divers 01/1917
    Source : Didier Dubant

    . Le 12 janvier 1917, le Préfet de l’Indre répond au Maire de Palluau : «Monsieur le Maire de Palluau, ...

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    Courriers divers 01/1917

    . Le 12 janvier 1917, le Préfet de l’Indre répond au Maire de Palluau : «Monsieur le Maire de Palluau,

    Vous avez soumis à mon approbation un projet établi en vue de l’érection d’un monument aux habitants de votre commune morts pour la patrie au cours de la guerre actuelle.

    J’ai l’honneur de vous faire connaîte que je ne crois pas pouvoir pour le moment donner mon approbation à ce projet.

    J’estime, en effet, que la réalisation des projets de cette nature est présentement prématurée et qu’il y a lieu d’attendre la fin des hostilités pour les mettre à exécution.

    Ci-joint les plan et devis du monument dont il s’agit ».

  • Courriers divers 19/01/1917
    Source : Didier Dubant

    . Le 19 janvier 1917, le Maire de Palluau répond au Préfet de l’Indre : «Monsieur le Préfet. Le Conseil municipal ...

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    Courriers divers 19/01/1917

    . Le 19 janvier 1917, le Maire de Palluau répond au Préfet de l’Indre : «Monsieur le Préfet. Le Conseil municipal de Palluau a soumis à votre approbation le projet d’un monument à élever dans le cimetière à la mémoire des enfants de la commune morts pour la patrie. Vous avez refusé cette approbation en disant que la réalisation des projets de cette nature est présentement prématurée et qu’il y a lieu d’attendre la fin des hostilités. J’estime comme vous qu’il est préférable d’attendre la fin des hostilités pour ériger les monuments commémoratifs, mais il y a des personnes qui ne pensent pas de même et en l‘espèce les Conseillers municipaux de Palluau ont de plus la conviction qu’à la fin des hostilités le monument leur coutera sensiblement plus cher. En élevant le monument à l’heure actuelle ils voient deux choses : honorer de suite leurs chers disparus et ménager les finances municipales.

    J’ai l’honneur de vous retourner le projet en vous priant de vouloir donner satisfaction aux conseillers municipaux de Palluau.

    Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de ma considération la plus distinguée ». Signé : «Jules Perrier ».

  • 1920
  • Emplacement 18/01/1920
    Source : Didier Dubant

    . Le 18 janvier 1920, «M. le Maire (le maire de Palluau à l’époque est Joseph Ternier) expose qu’étant question ...

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    Emplacement 18/01/1920

    . Le 18 janvier 1920, «M. le Maire (le maire de Palluau à l’époque est Joseph Ternier) expose qu’étant question d’élever un monument à la mémoire des soldats de la commune morts pour la France, il y aurait lieu de choisir un emplacement et il invite le Conseil Municipal à vouloir bien se prononcer.

    Le Conseil après examen des endroits lui paraissant le plus convenable, à l’unanimité fixe son choix sur un petit emplacement qui se trouve à la jonction de deux rues, en face l’ancienne Gendarmerie et appartenant à MM. Deniot et Perret. Il invite M. le Maire à faire le nécessaire auprès des propriétaires en vue de l’acquisition de ce terrain ».

  • Emplacement 05/06/1920
    Source : Didier Dubant

    . Le 5 juin 1920, la Préfecture de l’Indre autorise par arrêté la municipalité de Palluau à acquérir un terrain ...

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    Emplacement 05/06/1920

    . Le 5 juin 1920, la Préfecture de l’Indre autorise par arrêté la municipalité de Palluau à acquérir un terrain en vue de l’érection d’un monument aux soldats de la commune morts pour la France, suite à la délibération municipale du 18 janvier 1920 au terme de laquelle le Conseil municipal de Palluau avait décidé l’acquisition du dit terrain. Le terrain à acquérir est «d’une contenance de 74 centiares et d’une valeur de 999 francs ».

  • 1921
  • Plans et propositions 12/06/1921
    Source : Didier Dubant

    . Le 12 juin 1921, le Maire de Palluau, Joseph Ternier, «demande au Conseil de se prononcer sur le choix ...

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    Plans et propositions 12/06/1921

    . Le 12 juin 1921, le Maire de Palluau, Joseph Ternier, «demande au Conseil de se prononcer sur le choix du monument à élever aux soldats morts pour la France pendant la guerre. Le Conseil après examen des différents modèles décide de prendre «le Poilu », de fonte de fer ciselé, du prix de 3.000 francs, façonné par les établissements H. Jacomet à Villedieu (Vaucluse) ».

  • Courriers divers 05/10/1921
    Source : Didier Dubant

    . Le 5 octobre 1921, le Maire de Palluau écrit au Préfet de l’Indre : «j’ai l’honneur de vous adresser la ...

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    Courriers divers 05/10/1921

    . Le 5 octobre 1921, le Maire de Palluau écrit au Préfet de l’Indre : «j’ai l’honneur de vous adresser la délibération du Conseil Municipal de Palluau concernant le choix d’un monument à élever aux soldats Morts pour la France. Vous voudrez bien s’il vous plait  présenter le sujet choisi à la Commission chargée de l’examiner et de donner son avis, afin que je puisse aussitôt votre approbation, passer la commande et éviter ainsi une élévation de prix possible ».

  • Commission d’art 08/10/1921
    Source : Didier Dubant

    Le 8 octobre 1921, la Commission chargée d’examiner, du point de vue artistique, les projets de monuments aux “Morts pour ...

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    Commission d’art 08/10/1921

    Le 8 octobre 1921, la Commission chargée d’examiner, du point de vue artistique, les projets de monuments aux “Morts pour la France”, répond “Approuvé» au projet de monument aux Morts présenté par la commune de Palluau.

  • Devis 05/11/1921
    Source : Didier Dubant

    . Le 5 novembre 1921, un devis de «Construction d’un mur pour entourage du Monument » est établi. Le devis d’un ...

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    Devis 05/11/1921

    . Le 5 novembre 1921, un devis de «Construction d’un mur pour entourage du Monument » est établi. Le devis d’un montant total 2.076F60 est signé de «L’entrepreneur Voisin ».

  • Délibérations Conseil municipal 06/11/1921
    Source : Didier Dubant

    . Le 6 novembre 1921, Joseph Ternier, le maire de Palluau, «soumet au Conseil les devis fournis en vue de ...

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    Délibérations Conseil municipal 06/11/1921

    . Le 6 novembre 1921, Joseph Ternier, le maire de Palluau, «soumet au Conseil les devis fournis en vue de la construction du Monument par MM. Voisin Auguste, entrepreneur de maçonnerie à Palluau, Ferrand Henri tailleur de pierre à Palluau et David Ernest serrurier à Palluau.

    Le devis de Monsieur Voisin Auguste (entrepreneur à Palluau) comprend la fourniture des matériaux et la construction d’un mur entourant le terrain sur lequel sera élevé le monument pour la somme de 2.076F60.

    Le devis de Monsieur Ferrand Henri (tailleur de pierre à Palluau) comprend la taille de la pierre, la pose, inscriptions, ravallement pour la somme de 2.850 francs.

    Le devis de Monsieur David Ernest (serrurier à Palluau) comprend la fourniture et la pose d’une grille devant entourer le monument pour la somme de 2.200 francs.

    Le Conseil après examen du devis et du prix décide de donner pouvoir à Monsieur le Maire pour traiter avec les sus nommés en vue de l’exécution de ces travaux.

    Il sera fait face à la dépense au moyen des crédits affectés à la construction du monument, ainsi qu’au moyen de la souscription».

  • 1922
  • Marché de gré à gré 07/02/1922
    Source : Didier Dubant

    . Le 7 février 1922, un «Traité pour fourniture de blocs de pierre destinés à la construction du piédestal du ...

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    Marché de gré à gré 07/02/1922

    . Le 7 février 1922, un «Traité pour fourniture de blocs de pierre destinés à la construction du piédestal du Monument aux Morts de la Guerre » est passé entre Monsieur Joseph Ternier, Maire de la Commune de Palluau en exécution d’une délibération en date du 5 février 1922 et MM. Civet Pommier et Cie à Poitiers, 17 rue Boulenne : «Article 1 : MM Civet Pommier et Cie s’engagent à fournir à la commune de Palluau, sept blocs de pierre destinés à la construction du piédestal du monument aux soldats (morts pour la France) moyennant la somme de 1.159F50 fixée invariablement et à forfait port du. Article 2 : cette somme sera payée après réception de la fourniture le 28 février 1922 ».

    . «Devis de taille de Pierre d’un Monument élevé aux soldats Morts pour la France.

    Taille de pierre du dit monument 550 F

    Bardage et pose 500 F

    Ravallement 950 F

    Inscription des noms et décoration 850 F

    Total 2.850 F

    Ferrand Tailleur de Pierre à Palluau ».

  • Procès-verbal de Réception 26/10/1922
    Source : Didier Dubant

    . Le 26 octobre 1922 : «nous soussignés, maire de la Commune de Palluau assisté de M. Chassaing voyer communal et ...

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    Procès-verbal de Réception 26/10/1922

    . Le 26 octobre 1922 : «nous soussignés, maire de la Commune de Palluau assisté de M. Chassaing voyer communal et de MM. Piat Antony et Brouard Eugène conseillers municipaux en présence de l’entrepreneur dument appelé. Nous sommes transportés à Palluau pour examiner et vérifier les travaux exécutés par M. Ferrand Henri, tailleur de pierre, entrepreneur. Nous avons reconnu que ces travaux satisfont aux conditions du marché et se trouvent en bon état de réception. En conséquence nous déclarons qu’il y a lieu d’en accorder la réception définitive ».

  • Inauguration 11/11/1922
  • Procès-verbal de Réception 15/12/1922
    Source : Didier Dubant

    . Le 15 décembre 1922 : «nous soussigné, maire de la Commune de Palluau assisté de M. Chassaing voyer communal et ...

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    Procès-verbal de Réception 15/12/1922

    . Le 15 décembre 1922 : «nous soussigné, maire de la Commune de Palluau assisté de M. Chassaing voyer communal et de MM. Piat Antony et Brouard Eugène conseillers municipaux en présence de l’entrepreneur dument appelé. Les travaux exécutés par M. David (Ernest) entrepreneur (serrurier à Palluau). Nous avons reconnu que ces travaux satisfont aux conditions du marché et se trouvent en bon état. En conséquence nous déclarons qu’il y a lieu d’en accorder la réception définitive ».

     

  • Paiements 20/12/1922
    Source : Didier Dubant

    . Le 20 décembre 1922 : «Mémoire des sommes dues par la commune de Palluau au Sieur David Ernest, serrurier à ...

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    Paiements 20/12/1922

    . Le 20 décembre 1922 : «Mémoire des sommes dues par la commune de Palluau au Sieur David Ernest, serrurier à Palluau, pour les fournitures faîtes et les travaux exécutés dont le détail suit :

    Novembre 1922.

    Fourniture, confection, pose et peinture à une couche de minium de :

    1 grille fixée sur mur, barreaux soudés de 14 en barres fer forgé de 1m de hauteur, volutes à morceaux coulés, montants d’angle et montants intermédiaires avec jambe de force 15m25 à 112F50 : 1.715F60.

    1 porte à deux ventaux, avec panneaux tôle forte et appliques, paumelles, serrure, bouton, double de clef, verrou et assessoires : 369F40.

    Montants assemblés formant deux pilastres pour les portes avec motifs épais : 23 kg à 5 F le Kg : 115F00

    Total : 2.200F00 ».

  • 1923
  • Délibérations Conseil municipal 18/02/1923
    Source : Didier Dubant

    . Le 18 février 1923, M. Joseph Ternier maire de Palluau, «expose au Conseil qu’en vue de payer les honoraires ...

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    Délibérations Conseil municipal 18/02/1923

    . Le 18 février 1923, M. Joseph Ternier maire de Palluau, «expose au Conseil qu’en vue de payer les honoraires dus à M. Chassaing Agent-Voyer Cantonal pour surveillance et réception des travaux du monument élevé à la mémoire des soldats morts pour la France il y aurait lieu de prélever la somme qui lui est due sur l’article 94 du budget primitif de 1923 (dépenses imprévues) la somme portée au budget pour la construction du monument étant épuisée. Le Conseil ouï l’exposé de Monsieur le Maire, l’autorise à prélever sur l’article ci-dessus désigné la somme de 180F30 montant des honoraires dus à Monsieur Chassaing sus nommé et prie Monsieur le Préfet de vouloir bien approuver la présente délibération ».

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