France (Indre) Rosnay (36300)

Conflits commémorés
  • 1914-18
  • 1939-45
  • Monument communal
informations déposées par Didier Dubant dernière mise à jour le 09/08/2015

Description du monument

Caractéristiques

  • Structure
    • Pilier commémoratif
      • Obélisque
  • Ornementation végétale
    • Couronne
      • Couronne végétale
    • Palme(s)
  • Autres éléments
    • Entourages
      • Entourage Bornes/Chaînes ou barres

Le Monument aux Morts, “en granit gris” est constitué d’un obélisque (“pyramide”) dominant un socle à deux niveaux (partie inférieure élargie) posé sur un unique niveau d’assise formant emmarchement. Ce niveau d’assise est installé au sommet d’un “soubassement” en forme de pyramide. Ce soubassement en forme de pyramide est conforté par des renforts d’angle, se terminant en partie supérieure par un enroulement.

Le sommet de l’obélisque est en forme de pointe.

Sur la face antérieure de l’obélisque, est fixé un ensemble en bronze constitué par une grande palme verticale (“la palme sera en bronze et solidement fixée sur le fût de la pyramide”) portant une couronne végétale ouverte vers le haut (branche de chêne à gauche et d’olivier à droite) avec en partie inférieure une banderole déroulée portant inscrit à gauche “PRO” et à droite “PATRIA” (c’est-à-dire : pour la patrie).

Au niveau du socle, chaque face présente en partie supérieure un fronton à profil en double pente. Sur la face antérieure du socle est fixé un “panneau de marbre “ de teinte blanche. Cette plaque porte l’inscription principale gravée en lettres d’or sur cinq lignes.

Sur les côtés latéraux du socle sont fixés deux autres “panneaux de marbre “ de forme similaire au panneau de la face antérieure. Ces plaques portent sous une reproduction de Croix de guerre en alliage cuivreux, “gravées et dorées à l’or fin”, les lettres constituant les noms, prénoms, ainsi que l’unité d’appartenance des soldats de la la commune de Rosnay, morts de 1914 à 1918. Les 65 noms (alors qu’en mai 1920 il n’est fait état que de 57 noms) sont classés (à quelques rares exceptions), dans l’ordre des dates de décès (colonne de gauche, puis colonne de droite, en commençant par la plaque de droite). Sur la plaque fixée du côté droit un premier nom occupe toute la largeur, les suivants se répartissent ensuite sur deux colonnes séparées par un filet vertical doré. Sur la plaque fixée du côté gauche un premier nom occupe également toute la largeur, les suivants se répartissent ensuite sur deux colonnes séparées par un filet vertical doré.

Sur la partie inférieure de la face antérieure du socle, une plaque de teinte blanche à reflet rose a été ajouté par la suite. Sur cette plaque figurent en lettres d’or sous «1939-1945” quatre noms et prénoms.

Au pied de la face antérieure du monument, à la base du soubassement en forme de pyramide, est posée une plaque de bois. Sur celle-ci se trouve une branche de laurier en alliage cuivreux portant sur un petit bandeau  le mot « VERDUN ».

Le monument est protégé par quatre bornes à sommet en tête de diamant. Sur chaque face une barre de fer horizontale relie entre elles les bornes situées aux quatre angles de la base du soubassement (le devis du 10 juin 1920 se contentant de préciser : “l’entourage sera en fer forgé”).

Ce monument fourni par les  “MARBRERIES GENERALES 32 rue Poussin Paris” correspond au n° 1920 de leur catalogue de mars 1919. Ce catalogue précise : “le monument complet, granit taillé, avec parties polies pour recevoir les inscriptions, palme en bronze avec entourage en fer forgé, en 3m20 sur 3m20 et hauteur 4m70… : 9.280 Fr”.

Dans le département de l’Indre, le même modèle, fourni par la même société, peut être vu dans la commune de Prissac.

Matériaux

- Granit gris.

Economie

Prix

13.660 francs pour le monument + 816 francs pour les inscriptions gravées et dorées à l’or fin + 2.1

Souscription

3.649,70 francs

Subvention commune

4.000 francs.

Subvention Etat

1.600 francs.

Emprunt

10.000 francs

Inscriptions présentes sur le monument

LA COMMUNE DE
ROSNAY

À SES HÉROÏQUES SOLDATS
MORTS POUR LA FRANCE
- 1914  1918

Les morts

Plaque fixée sur le socle du côté droit :
. au centre
De Scitivaux de Greische Roger Lieut 5e HUSSARDS (De Scitivaux de Greische Louis Marie Roger, né le 3 avril 1888 à Paris, lieutenant au 5e Régiment de Hussards, Mort pour la France le 22 août 1914 à l’Hôpital de l’Ecole Professionnelle de Nancy des suites de blessures de guerre, établi le 23 août 1914 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)),
«Journal Officiel du 18 juin 1920. Nomination au grade de Chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
De Scitivaux de Greische (Louis Marie-Roger), Mle 125, Lieutenant au 5e Hussards : Officier d’une très grande bravoure et d’une haute valeur morale. En reconnaissance, le 19 août 1914, a été blessé d’une balle au ventre en pénétrant dans le village de Hampont (Lorraine) tenu par une arrière-garde ennemie. Là, malgré ses souffrances, il poursuivi sa mission jusqu’à épuisement de ses forces, donnant à son peloton un exemple admirable de bravoure et de haute compréhension du devoir. Est mort deux jours après des suites de sa blessure. Croix de guerre avec étoile de vermeil » (L’Indépendant du Berry du samedi 10 juillet 1920 page 1) et portrait : « Le Lieutenant Roger SCITIVAUX de GREISCHE du 5ème escadron, blessé au combat de Hampont (Lorraine) le 20 août et mort de sa blessure le 22 août 1914 » dans http://www.leshussardsdelauzun.com/portraits.htm.
Son fils, Philippe de Scitivaux de Greische (1911-1986), né à Rosnay où la famille possèdait le château de Grosjonc, enseigne de vaisseau de 1ère classe, participa comme pilote en mai 1940, à la Bataille de France puis rejoignit dès juillet 1940 à Londres les Forces Navales Françaises Libres. Après la guerre, il occupa de haute responsabilité au sein de la Marine Nationale (http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/912.html).
. colonne de gauche
Laforest Fernand 113e R.I. (né le 24 mars 1890 à Rosnay (Indre), 2e classe au 113e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 22 août 1914 à Signeulx (Belgique), jugement rendu le 2 juin 1920 par le tribunal du Blanc, transcrit le 23 juillet 1920 à Rosnay (Indre)),
Maitre Gabriel 90e R.I. (né le 9 novembre 1889 à Rosnay (Indre), 2e classe au 90e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 7 septembre 1914 à Aulnizeux (Marne), jugement rendu le 10 mars 1920 par le tribunal du Blanc transcrit le 11 juin 1920 à Rosnay (Indre)),
Antigny Jules 113e R.I. (né le 21 mars 1883 à Rosnay (Indre), 2e classe au 113e Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 11 septembre 1914 à l’Hôpital n° 111 de Bar-le-Duc (Meuse), extrait du registre transmis le 14 septembre 1914 à Buzançais (Indre)),
Douadic Louis 90e R.I. (Douadic Louis René, né le 15 novembre 1888 à Rosnay (Indre), 2e classe au 90e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 24 octobre 1914 à Fortuyn (Belgique), transcrit le 2 avril 1916 à Rosnay (Indre)),
Denis Louis 90e R.I. (Denis Louis Désiré, né le 25 août 1898 à Migné (Indre), 2e classe au 90e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 26 octobre 1914 à Fortuyn (Belgique), transcrit le 7 juin 1915 à Rosnay (Indre)),
Boisgard Alfred 268e R.I. (Boisgard Alfred Désiré, né le 30 novembre 1885 à Charnizay (Indre-et-Loire), 2e classe au 268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 6 novembre 1914 à Ypres (Belgique), jugement rendu le 22 juillet 1920 par le tribunal du Blanc, transcrit le 15 septembre 1920 à Rosnay (Indre)),
Richer Jean 90e R.I.,
Herbodeau Louis 68e R.I. (Herbodeau Louis Joseph, né le 6 juillet 1882 à Rosnay (Indre), 2e classe au 68e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 24 octobre 1914 à Wallemolen (Belgique), jugement rendu le 12 avril 1918 par le tribunal du Blanc, transcrit le 22 avril 1918 à Rosnay (Indre), n° de registre d’état civil 598/233),
Gorgeon Louis 66e R.I. (né le 5 août 1889 à Rosnay (Indre), 2e classe au 66e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 10 novembre 1914 à Langemark (Belgique), jugement rendu le 19 septembre 1918 par le tribunal de la Seine, transmis le 7 novembre 1918 au 3e arrondissement de Paris et transcrit le 17 mars 1919),
Bret Silvain 4e ZOUAVES (4e rgt de Zouaves),
Mahuteau Alexandre 66e R.I.,
Gautier Adrien 113e R.I. (Gauthier Adrien Louis, né le 30 janvier 1883 à Rosnay (Indre), 2e classe au 113e Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 24 décembre 1914 à Bonneville (Meuse) des suites de ses blessures, jugement rendu le 14 août 1917 par le tribunal du Blanc, transcrit le 23 août 1917 à Rosnay (Indre)),
Tanchoux Ludovic 68e R.I. (né le 15 juin 1880 à Rosnay (Indre), 2e classe au 268e Régiment d’Infanterie, mort pour la France le 2 janvier 1915 à Potyse (Belgique) des suites de ses blessures, transcrit le 8 juillet 1916 à Paris, 3e arrondissement),
Vacher Joseph 68e R.I. (Vacher Joseph Eugène, né le 10 octobre 1883 à Saint-Michel (Indre), soldat au 68e Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 8 janvier 1915 à l’Hôpital Temporaire Jeanne d’Arc à Bergues (Nord) d’une maladie en service : fièvre typhoïde, extrait du registre des décès adressé le 11 janvier 1915 à Rosnay (Indre)),
Renard Marcel 113e R.I. (Renard Marcel Maximilien, né le 29 mai 1886 à Rosnay (Indre), 2e classe au 113e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 22 janvier 1915 à La Haute Chevauchée, Forêt d’Argonne (Meuse), transcrit le 10 octobre 1915 à Rosnay (Indre), n° du registre d’état civil 1018/135),
Poupeau Silvain 256e R.I. (Poupeau Sylvain Jean, né le 5 juin 1889 à Rosnay (Indre), 2e classe au 256e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 3 novembre 1914 à Cuinchy devant la Bassée (Pas-de-Calais), transcrit le 23 février 1917 à Paris 16e arrondissement).
. colonne de droite
Pornin Louis 150e R.I. (Pornin Louis Sylvain, né le 15 novembre 1882 à Rosnay (Indre), 2e classe au 150e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 18 février 1915 au Bois de la Gruerie (Marne), transcrit le 14 mai 1915 à Rosnay (Indre)),
Perrin Georges 91e R.I. (Perrin Georges Louis, né le 23 octobre 1894 à Rosnay (Indre), 2e classe au 91e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 1er mars 1915 au Mesnil-lès-Hurlus (Marne), jugement rendu le 4 mai 1921 par le tribunal du Blanc transcrit le 29 mai 1921 à Rosnay (Indre)),
Quillon Albert 66e R.I. (né le 28 mai 1888 à Rosnay (Indre), 2e classe au 66e Régiment d’Infanterie, 2e Compagnie, Mort pour la France le 2 mai 1915 à l’Hôpital Temporaire de Poperinge (Belgique) des suites de blessures de guerre, transcrit le 12 février 1917 à Rosnay (Indre), n° du registre d’état civil 214/476)
Brunet Jean 156e R.I. (né le 17 janvier 1893 à Rosnay (Indre), 2e classe au 156e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 9 mai 1915 à La Targette (Pas-de-Calais), transcrit le 23 août 1915 à Rosnay (Indre), n° du registre d’état civil 48/19).
Auge Marcel CAP. 68e R.I. (Augé Marcel Georges, né le 3 juillet 1886 au Blanc (Indre), caporal au 68e Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 27 mai 1915 à l’Hôpital Militaire de Béthune (Pas-de-Calais) des suites de blessures de guerre, extrait du registre des décès transmis au maire de Rosnay (Indre) le 27 mai 1915).
Lambert Louis 125e R.I. (Lambert Louis Arthur, né le 21 avril 1895 à Rosnay (Indre), soldat au 125e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 9 juin 1915 à Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais), jugement rendu le 4 mai 1921 par le tribunal du Blanc, transcrit le 30 mai 1921 à Rosnay (Indre)),
Viovis Louis 6e GENIE (né le 25 janvier 1888 à Rosnay (Indre), 6e Génie, compagnie 9/3, tué à l’ennemi le 23 septembre 1915 à Rivière (Pas-de-Calais), transcrit le 16 décembre 1915 à Rosnay (Indre)).
Alamargot René 11e CUIRSS (né le 31 août 1893 à Rosnay (Indre), 2e classe au 11e Régiment de Chasseurs, tué à l’ennemi le 25 septembre 1915 au combat de Saint-Hilaire-le-Grand (Marne), transcrit le 28 novembre 1915 à Rosnay (Indre),
Peschereau Maurice 150e R.I. (Pêchereau Maurice, né le 23 mars 1884 à Rosnay (Indre), 2e classe au 150e Régiment d’Infanterie, Mort le 28 septembre 1915 à Mourmelon-le-Grand (Marne) des suites de blessures de guerre, transcrit le 25 avril 1916 à Ruffec (Indre)),
Brunet Paul 96e R.I. (Brunet Paul Jules Eugène, né le 14 mars 1894 à Migné (Indre), 2e classe au 96e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 23 novembre 1915 aux environs de Tahure (Marne), jugement rendu le 17 novembre 1920 par le tribunal du Blanc, transcrit le 26 novembre 1920 à Rosnay (Indre)),
Viaux René 268e R.I. (né le 15 février 1885 à Rosnay (Indre), 2e classe au 268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 8 novembre 1915 à Bully/Grenay (Pas-de-Calais), transcrit le 19 avril 1917 à Rosnay (Indre)),
Nivelle Isidore 111e R.I. (Nivelle Isidore Marie, né le 9 février 1880 à Thenay (Indre), 2e canonnier conducteur au 111e Régiment d’Artillerie Lourde, Mort pour la France le 23 février 1916 à l’Hôpital Temporaire n° 1 de Châlons-sur-Marne (actuellement Châlons-en-Champagne dans la Marne) d’une maladie imputable au service : congestion pulmonaire, néphrite aïgue ; extrait du registre des décès adressé au Maire de Rosnay (Indre) le 23 février 1916),
Cailleron Paul 68e R.I. (Cailleron Paul Emile, né le 19 décembre 1883 à Rivarennes (Indre), 2e classe au 68e Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 6 novembre 1916 à Zillebeke (Belgique) des suites de blessures de guerre, jugement rendu le 23 février 1821 par le tribunal du Blanc, transcrit le 5 mars 1921 à Rosnay (Indre)),
Brunet Eugène 44e CHaPIED (né le 1er août 1894 à Rosnay (Indre), 2e classe au 44e Bataillon de Chasseurs à Pied, tué à l’ennemi le 1er avril 1916 au Bois de la Caillette devant Verdun (Meuse), transcrit le 10 juin 1916 à Rosnay (Indre)),
Tillier Louis 12e CHaPIED (né le 22 avril 1894 à Rosnay (Indre), 2e classe au 12e Bataillon de Chasseurs à Pied, tué à l’ennemi le 19 avril 1916 aux postes de Metzeral (Haut-Rhin), transcrit le 27 mai 1916 à Rosnay (Indre)),
Veron Louis 82e R.I. (probablement Veron Louis né le 15 mars 1894 à Rosnay (Indre), 2e classe au 79e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 14 avril 1915 à Poelkapelle (Belgique), transcrit le 5 juin 1915 à Saint-Denis (Seine-saint-Denis).
Plaque fixée sur le socle du coté gauche :
. au centre
Teste Eugène CAPal 268e R.I. (Testé Eugène, né le 26 mai 1884 au Blanc (Indre), caporal au 268e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 27 avril 1916 à la Cote 304 (Meuse), transcrit le 2 juillet 1916 à Rosnay (Indre)),
. colonne de gauche
Quillon Jean CAPal 32e R.I. (né le 17 mai 1890 à Rosnay (Indre), caporal au 32e Régiment d’Infanterie, 1ère compagnie, tué à l’ennemi le 7 mai 1916 à Avocourt (Meuse), transcrit le 18 juillet 1916 à Rosnay (Indre), n° du registre d’état civil 765/1091),
Quillon Eugène 32e R.I. (né le 19 février 1893 à Rosnay (Indre), soldat au 32e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 7 mai 1916 à la Cote 287, commune de Malancourt (Meuse), jugement rendu le 6 juillet 1921 par le tribunal du Blanc, transcrit le 23 juillet 1921 à Rosnay (Indre)),
Baillargeat Isidore 68e R.I. (probablement Baillargeat Isidore, né le 16 juillet 1887 à Paris, XVIIIe arrondissement, soldat au 268e Régiment d’Infanterie, décédé le 25 mai 1916 à l’Hôpital de Châteauroux, d’une maladie aggravée en service).
Riquet Gustave 407 e R.I. (Riquet Gustave Louis, né le 17 mai 1884 à Rosnay (Indre), 2e classe au 407e Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 1er juillet 1916 à la Ferme de Maujouy (Meuse), Ambulance 9/20 des suites de blessures en service, transcrit le 14 août 1916 à Rosnay (Indre), n° du registre d’état civil n° 1105/152).
Benit François 4e Zouaves (Benit François Désiré, né le 16 janvier 1893 à Ciron (Indre), 4e Régiment de Zouaves de marche, tué à l’ennemi le 5 août 1916 à Vaux-Chapitre (Meuse), transcrit le 16 février 1917 à Rosnay (Indre)),
Tillier Joseph 122 e R.I. (né le 21 août 1882 à Rosnay (Indre), 2e classe au 122e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 6 août 1916 à Thiaumont (Meuse), transcrit le 29 octobre 1916 à Rosnay (Indre), n° du registre d’état civil 675/1345),
Gaillard Emile 38e R.I.,
Guillemain Octave 10e GENIE (né le 23 juillet 1890 à Rosnay (Indre), sapeur au 10e Régiment du Génie, Compagnie 26/3, tué à l’ennemi le 31 août 1916 à La Laufée, près de Verdun (Meuse), transcrit le 22 octobre 1916 à Rosnay (Indre)),
Guenand Paul CAPal 162 e R.I. (Guénand Paul Mélenne, né le 26 octobre 1895 à Rosnay (Indre), caporal au 162e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 27 septembre 1916 à Rancourt (Somme), jugement rendu le 6 juillet 1921 par le tribunal du Blanc, transcrit le 23 juillet 1921 à Rosnay (Indre)),
Douadic Julien 408e R.I. (Douadic Julien Théodore, né le 10 octobre 1896 à Rosnay (Indre), 2e classe au 408e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 7 octobre 1916 à Vermandovillers (Somme), transcrit le 1er décembre 1916 à Rosnay (Indre), n° du registre d’état civil 670/338),
Fleury Louis CAPal 3 ZOUAVES (né le 30 juillet 1892 à Rosnay (Indre), caporal au 3e Régiment Mixte Zouaves et Tirailleurs, Mort pour la France le 20 décembre 1916 à l’Ambulance de l’Océan n° 21 à la Panne (Belgique) des suites de blessures de guerre, transcrit le 21 mai 1917 à Rosnay (Indre)),
Becavin Jean 90 e R.I. (Becavin Jean André, né le 12 avril 1890 à Migné (Indre), 2e classe au 90e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 25 juillet 1917 au secteur d’Hurtebise (Aisne), transcrit le 3 novembre 1917 à Rosnay (Indre)),
Guillemain Joseph 35e R.I. (Guillemain Joseph Sylvain, né le 17 février 1897 à Rosnay (Indre), soldat au 35e Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 30 juillet 1918 à l’Ambulance 6/4 à Boursault (Marne) des suites de blessures de guerre, transcrit le 3 décembre 1918 à Rosnay (Indre)),
Lardeau Arthur CAPal 57e CHA PIED (né le 5 novembre 1894 à Mosnay (Indre), caporal au 57e Bataillon de Chasseurs Alpins, Mort pour la France le 15 septembre 1917 à son domicile de Rosnay (Indre) d’une maladie contractée en service),
Retaud Louis 4e ZOUAVES (né le 29 avril 1895 à Pouligny (Indre), soldat au 1er Régiment de Marche de Zouaves, tué à l’ennemi le 5 décembre 1917 au Champ de Bataille du Secteur de Cumières (Meuse), transcrit le 29 juillet 1918 à Rosnay (Indre)),
Poupeau Alphonse 68 R.I.,
. colonne de droite
Tête Eugène 298e R.I. (né le 27 juin 1884 à Migné (Indre), soldat au 298e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 22 décembre 1917 dans le secteur de Mormont, cote 344, à Verdun (Meuse), transcrit le 10 avril 1918 à Rosnay (Indre)),
Guenand Octave 16e DRAGONS (Guenand Octave, né le 13 mars 1884 à Rosnay (Indre), 1ère classe au 16e Régiment de Dragons, Mort pour la France le 9 janvier 1918 à Normezieres N.O. de Fresnes (Aisne) des suites de blessures de guerre (éclat d’obus), transcrit le 21 juin 1918 à Rosnay (Indre)),
Perchaud Joseph 44e R.I. (probablement Perchaud Joseph Emile, né le 18 avril 1893 à Migné (Indre), soldat au 44e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 27 mai 1918 dans le secteur de « Tierspaat » (Belgique), transcrit le 30 octobre 1918 au Blanc (Indre)),
Beccavin Antoine 32e R.I. (né le 13 juin 1896 à Rosnay (Indre), 2e classe au 32e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 9 juin 1918 à Ressons-sur-Matz (Oise), transcrit le 26 août 1918 à Rosnay (Indre)),
Perrin Pierre 9e CUIRs (né le 7 juin 1891 à Rosnay (Indre), 2e classe au 9e Cuirassiers à Pied, tué à l’ennemi le 13 juin 1918 à Mélicocq (Oise), transcrit le 10 octobre 1918 à Rivarennes (Indre)),
Rodais Octave 90e R.I. (né le 14 février 1896 à Rosnay (Indre), 2e classe au 90e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 11 avril 1918 à Rouvrel (Somme), jugement rendu le 21 septembre 1921 par le tribunal du Blanc, transcrit le 20 octobre 1921 à la Mairie de Rosnay (Indre), n° de registre d’état civil 2590/906),
Douadic Eugène 146e R.I. (né le 15 juin 1893 à Rosnay (Indre), 2e classe au 146e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 25 juillet 1918 au Bois du Barbillon (Aisne), transcrit le 22 juin 1919 à Rosnay (Indre)),
Richer Louis 340e R.I. (probablement Riquet Gustave Louis, né le 17 mai 1884 à Rosnay (Indre), 2e classe au 407e Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 1er juillet 1916 à la Ferme de Maujouy (Meuse), Ambulance 9/20, des suites de blessures en service, transcrit le 14 août 1916 à Rosnay (Indre), n° du registre d’état civil 1105/152),
Ribault Paul 279e R.I. (né le 2 avril 1897 à Rosnay (Indre), 2e classe au 279e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 17 septembre 1918 à Glennes (Aisne), transcrit le 1er mars 1919 à Rosnay (Indre)),
Pitois Jean-Baptiste 232e R.I. (né le 27 avril 1888 à Rosnay (Indre), soldat au 232e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 2 octobre 1918 à Anizy-le-Château (Aisne), transcrit le 9 novembre 1919 à Rosnay (Indre)),
Simeon Félicien 167e R.I. (né le 31 janvier 1897 à Rosnay (Indre), 2e classe au 367e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 8 octobre 1918 à Orfeuil (Marne), transcrit le 28 avril 1919 à Rosnay (Indre)),
Thomas Albert 135e R.I. (Thomas Albert Marcel, né le 18 juillet 1892 au Poinçonnet (Indre), 2e classe au 135e Régiment d’Infanterie, tué à l’ennemi le 17 octobre 1918 à Montigny-en-Arrouaise (Aisne), transcrit le 7 mars 1919 à Rosnay (Indre)),
Geoffrion Louis SERGt 7e TIRArs (Geoffrion Louis Jean, né le 8 mars 1895 à Mostaganem (Algérie), résident à Trézel (Oran), sergent au 2e Régiment de Tirailleurs de Marche, tué à l’ennemi le 14 septembre 1918 au plateau de Cerny (Aisne), transcrit le 22 novembre 1922 au centre de Trézel (Oran)),
Laufrais Louis 289e R.A.L. (Laufrais Louis Philippe, né le 10 août 1897 à Rosnay (Indre), 2e canonnier servant au 289e Régiment d’Artillerie Lourde, Mort pour la France le 22 novembre 1918 à l’Hôpital Complémentaire n° 41 de Saint-Dizier (Haute-Marne) des suites d’une maladie contractée en service (broncho pneumonie), dernier domicile Rosnay (Indre)),
Richer Désiré 11e TRAIN (Richer Désiré Jean, né le 20 juin 1889 à Migné (Indre), 2e classe au 11e Escadron du Train, Mort pour la France le 27 février 1919 à Tranchemule, commune de Migné (Indre)).
* Les précisions entre parenthèses proviennent des fiches individuelles conservées sur le site “Mémoire des hommes”.
« 1939-1945 »
Leseco Fernand,
Vacher Emile,
Goulier Raymond,
Fuentes Antonio.

Sources / Bibliographies / Sites Internet

. Archives Départementales de l’Indre 2 O/173 art. 7.

. Livres d’or de Rosnay, Archives Nationales cote 19860711 art. 216 F9 4116.

. GROSJEAN (Patrick). Coordination - Les monuments aux morts de l’arrondissement du Blanc (Indre). InterBrenne 2014, pages 91 et 92.

. L’Indépendant du Berry du samedi 30 avril 1921, page 2.

. L’Indépendant du Berry du samedi 25 juin 1921 pages 1 et 2.

Historique du monument

  • 1918
  • Délibérations Conseil municipal 24/11/1918
    Source : Dubant Didier

    - 24 novembre 1918, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence de M. Moulin adjoint, le Maire le Baron le Febvre étant empêché. « Le ...

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    Délibérations Conseil municipal 24/11/1918

    - 24 novembre 1918, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence de M. Moulin adjoint, le Maire le Baron le Febvre étant empêché.

    « Le Conseil sur la proposition de M. Chagnon,

    décide qu’en vue de commémorer (comprendre faire connaitre) aux générations futures les noms des enfants de la Commune Morts pour la France pendant la Grande Guerre, un monument sera élevé à cet effet sur la place publique de Rosnay.

    Toutes autres décisions utiles s’y rapportant seront prise ultérieurement ».

  • 1919
  • Délibérations Conseil municipal 14/12/1919
    Source : Dubant Didier

    - 14 décembre 1919, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron Jean le Febvre (Jean, Henri, Antoine Le Febvre 1869 – 1946, issu ...

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    Délibérations Conseil municipal 14/12/1919

    - 14 décembre 1919, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron Jean le Febvre (Jean, Henri, Antoine Le Febvre 1869 – 1946, issu d’une vieille famille de financiers et de magistrats, né à Montpellier (Hérault), se fixa à Rosnay dans le département de l’Indre en 1903. Il fut élu maire de Rosnay en 1908. «Au début de la Première Guerre Mondiale, il est affecté au commandement d’un escadron du 14e Hussards avec le grade de capitaine. Trois ans plus tard, il est versé dans l’infanterie, et, dans les derniers mois de la guerre, il est appelé en qualité d’officier d’ordonnance auprès du représentant militaire français au Conseil supérieur interallié. Rendu à ses activités civiles à la fin des hostilités, il revient à Rosnay et se présente aux élections législatives de 1919 comme candidat de la liste républicaine, ou liste Clémenceau, composée de cinq noms. Dans la profession de foi qu’il adresse à ses électeurs, avec ses collègues Fougère et Patureau-Mirand, il définissait ainsi son programme : « nous répudions toute compromission, soit avec la réaction, soit avec la révolution… La paix extérieure doit être maintenue par la stricte application du traité de Versailles et l’orientation sincère de tous les peuples vers l’idéal de la Société des Nations »». Député de l’Indre de 1919 à 1924, il était chevalier de la Légion d’honneur et titulaire de la Croix de guerre 1914-1918. Source : http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=7572) :

    « le conseil est unanime à marquer la profonde reconnaissance de la commune aux enfants de Rosnay morts pour la Patrie, par l’érection d’un monument commémoratif sur la place du bourg. Les frais seraient si possible couverts par une souscription faite dans la commune. Les démarches nécessaires auprès des habitants seraient faites par les conseillers municipaux qui seuls seraient chargés de recueillir l’obole de chacun. Le reliquat éventuel pourrait être obtenu par une subvention de la commune ».

    «Vu : Châteauroux, le 30 décembre 1919. Pour le Préfet le conseiller de Préfecture ».

  • 1920
  • Délibérations Conseil municipal 18/01/1920
    Source : Dubant Didier

    - 18 janvier 1920, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence de M. Saivian adjoint, le Maire le Baron le Febvre étant empêché. « Vu ...

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    Délibérations Conseil municipal 18/01/1920

    - 18 janvier 1920, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence de M. Saivian adjoint, le Maire le Baron le Febvre étant empêché.

    « Vu la lettre de M. le Préfet en date du 3 janvier 1920.

    Vu la délibération prise par le Conseil en date du 14 décembre 1919.

    Le Conseil décide d’affecter une somme de quatre mille francs comme participation de la commune aux frais d’érection du monument aux Morts pour la Patrie.

    Ces frais seront couverts par un emprunt de la même somme ».

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 3 février 1920. Pour le Préfet le Secrétaire Général ».

     

  • Délibérations Conseil municipal 23/05/1920
    Source : Dubant Didier

    - 23 mai 1920, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron le Febvre. «Le Conseil, Vu la ...

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    Délibérations Conseil municipal 23/05/1920

    - 23 mai 1920, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron le Febvre.

    «Le Conseil,

    Vu la délibération en date du 14 décembre 1919.

    Vu la circulaire de M. le Préfet en date du trois janvier 1920.

    Approuve les plans et devis du monument présentés par M. Gourdon, marbrier à Paris.

    Demande que l’Etat participe à la dépense engagée conformément à la loi du 25 octobre 1919 et dans la mesure qui sera fixée par la loi de finances.

    Emet en outre le vœu que la subvention accordée à la commune de Rosnay soit en rapport avec le nombre des morts soit cinquante-sept, dont ce monument doit perpétuer la mémoire ».

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 16 novembre 1920. Pour le Préfet le Conseiller de Préfecture ».

  • Devis 10/06/1920
    Source : Dubant Didier

    - 10 juin 1920, sur papier à entête « MARBRERIES GENERALES » « Spécialité de chapelles et monuments funéraires. Exécution mécanique de tous travaux en marbre et ...

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    Devis 10/06/1920

    - 10 juin 1920, sur papier à entête « MARBRERIES GENERALES »

    « Spécialité de chapelles et monuments funéraires.

    Exécution mécanique de tous travaux en marbre et en granit de toutes provenances.

    Syénites, Diorites, Labradors à poli inaltérable.

    Ateliers de Sculpture mécanique à Carrare (Italie) ».

    « U. GOURDON, directeur

    Propriétaires-Exploitants de CARRIERES de GRANIT et de SYENITE.

    Magasins & bureaux à Paris, 33 rue Poussin » :

    «Monsieur le Baron Jean le Febvre.

    Maire de Rosnay.

    Je vous adresse plans, devis et marchés du monument commandé par la commune de Rosnay.

    Excusez moi du retard mis à vous envoyer ces pièces, j’ai dû faire des tirages du plan.

    Veuillez agréer, Monsieur, mes empréssées salutations.

    Gourdon ».

  • Devis 10/06/1920
    Source : Dubant Didier

    - 10 juin 1920, sur papier à entête « MARBRERIES GENERALES » « Spécialité de chapelles et monuments funéraires. Exécution mécanique de tous travaux en marbre et ...

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    Devis 10/06/1920

    - 10 juin 1920, sur papier à entête « MARBRERIES GENERALES »

    « Spécialité de chapelles et monuments funéraires.

    Exécution mécanique de tous travaux en marbre et en granit de toutes provenances.

    Syénites, Diorites, Labradors à poli inaltérable.

    Ateliers de Sculpture mécanique à Carrare (Italie) ».

    «U. GOURDON, directeur

    Propriétaires-Exploitants de CARRIERES de GRANIT et de SYENITE.

    Magasins & bureaux à Paris, 33 rue Poussin » :

    « Devis descriptif pour la fourniture de, un monument commémoratif à élever à la mémoire des Enfants de Rosnay, Morts pour la France.

    Le monument sera exécuté suivant dessin à un dixième d’exécution, remis et signé ce jour par l’Entrepreneur. Il sera en granit gris taillé avec panneaux de marbre pour recevoir les inscriptions des Noms en lettres gravées et dorées à l’or fin. La palme sera en bronze et solidement fixée sur le fût de la pyramide. L’entourage sera en fer forgé. L’Entrepreneur aura à sa charge l’exécution, le transport tous frais et risques de transport et d’emballage, à sa charge et sous sa responsabilité.

    Fait en double à Paris le dix juin Mil Neuf Cent Vingt.

    Et à Rosnay le

    Goudon ».

     «Vu et approuvé : Châteauroux, le 16 novembre 1920. Pour le Préfet le Conseiller de Préfecture ».

  • Marché de gré à gré 10/06/1920
    Source : Dubant Didier

    - 10 juin 1920 : « Entre les soussignés, D’une part Monsieur le Baron Jean le Febvre, Maire de Rosnay, agissant pour le compte de cette commune en vertu ...

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    Marché de gré à gré 10/06/1920

    - 10 juin 1920 : « Entre les soussignés,

    D’une part Monsieur le Baron Jean le Febvre, Maire de Rosnay, agissant pour le compte de cette commune en vertu d’une délibération du Conseil Municipal en date du

    Et d’autre part Monsieur U. GOURDON, Directeur des MARBRERIES GENERALES, 33 rue Poussin à Paris agissant pour le compte de cette maison.

    Il a été convenu ce qui suit.

    La commune de ROSNAY remet à Monsieur GOURDON qui accepte, commande de, un monument commémoratif à exécuter conformément aux dessins et devis descriptif remis et signés ce jour par l’Entrepreneur.

    Pour le prix net et à forfait de TREIZE MILLE SIX CENT SOIXANTE FRANCS rendu franco en gare de Ciron, les inscriptions en plus sur panneaux marbre suivant le nombre de lettres à raison de soixante centimes la lettre gravée et dorée à l’or fin.

    Cette somme est payable TROIS MILLE Francs à la commande ; TROIS MILLE Francs à l’arrivée en gare et le solde dans le  mois qui suivra la livraison.

    Délais d’exécution quatre mois à partir du premier versement sanctionnant le présent marché.

    Fait en triple à Paris, le dix juin Mil Neuf Cent Vingt.

    Et à ROSNAY le 30 juin 1920.

    Lu et approuvé Gourdon.

    Lu et approuvé le Maire de ROSNAY ».

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 16 novembre 1920. Pour le Préfet le Conseiller de Préfecture ».

  • Commission d’art 28/07/1920
    Source : Dubant Didier

    -  Le 28 juillet 1920, la Commission chargée d’examiner, du point de vue artistique, les projets de monuments aux “Morts pour la France”, examine le projet de monument aux Morts ...

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    Commission d’art 28/07/1920

    -  Le 28 juillet 1920, la Commission chargée d’examiner, du point de vue artistique, les projets de monuments aux “Morts pour la France”, examine le projet de monument aux Morts présenté par la commune de Rosnay et répond : « ROSNAY – La Commission accepte le monument malgré le défaut de caractère architectural ».

     

  • Courriers divers 19/10/1920
    Source : Dubant Didier

    - Le 19 octobre 1920, le maire de Rosnay écrit au Préfet de l’Indre à Châteauroux : «Comme suite de la lettre que vous avez adressée... ...à Monsieur ...

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    Courriers divers 19/10/1920

    - Le 19 octobre 1920, le maire de Rosnay écrit au Préfet de l’Indre à Châteauroux :

    «Comme suite de la lettre que vous avez adressée... ...à Monsieur le sous-préfet du Blanc au sujet du Monument aux Morts pour la France à élever par la commune de Rosnay, j’ai l’honneur de vous adresser ci-joint deux reçus justificatifs de l’affectation qui va être faite du montant de la souscription qui a été faite dans la commune.

    Le Maire de ROSNAY ».

  • Délibérations Conseil municipal 05/12/1920
    Source : Dubant Didier

    - 5 décembre 1920, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron le Febvre. «Le Conseil, Vu sa ...

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    Délibérations Conseil municipal 05/12/1920

    - 5 décembre 1920, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron le Febvre.

    «Le Conseil,

    Vu sa délibération en date du 14 décembre 1919, approuvée le 30 décembre 1919.

    Vu le décret du 4 novembre 1920 portant approbation de la susdite délibération.

    Vu les plan, devis et marché relatifs à l’érection du monument commémoratif aux Morts de la Guerre envoyés par M. le Préfet le 16 novembre 1920.

    Vu la loi de finance du 31 juillet 1920 fixant le montant des subventions à accorder aux communes à titre de participation aux frais d’érection des Monuments aux Morts pour la Patrie est d’avis que la commune de Rosnay soit autorisée :

    1° à emprunter à la Caisse Nationale de retraites pour la vieillesse, à la Caisse des dépôts et Consignations, ou au Crédit Foncier de France, aux conditions de ces établissements, une somme de dix mille francs remboursable en 20 ans et destinée à pourvoir aux frais d’érection d’un monument commémoratif aux Morts de la Guerre,

    2° à s’imposer extraordinairement pendant 20 ans, à partir de l’année 1921, 11,4 centimes additionnels au principal des 4 contributions directes devant produire une somme totale de 930 fr. environ, pour assurer le remboursement de cet emprunt, capital et intérêts… ».

    L’emprunt est autorisé le 27 décembre 1920.

  • Délibérations Conseil municipal 05/12/1920
    Source : Dubant Didier

    - 5 décembre 1920, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron le Febvre : « M. le Président a ouvert la séance ...

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    Délibérations Conseil municipal 05/12/1920

    - 5 décembre 1920, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron le Febvre :

    « M. le Président a ouvert la séance et a prié le Conseil de bien vouloir fixer le programme de la cérémonie qui aura lieu pour l’inauguration du Monument aux Mort de la Guerre.

    Il est décidé que l’inauguration comportera :

    1/ le matin, une cérémonie religieuse (messe et bénédiction du monument),

    2/ l’après-midi la cérémonie officielle : réception par la Municipalité à la mairie, des invités – Vin d’honneur ».

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 9 décembre 1920. Pour le Préfet le Secrétaire Général ».

  • 1921
  • Devis 06/02/1921
    Source : Dubant Didier

    - 6 février 1921 : «Devis approximatif des travaux à exécuter pour la mise à demeure du Monument aux Morts de la Guerre présenté par M. Fleurion, entrepreneur à Rosnay. ...

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    Devis 06/02/1921

    - 6 février 1921 : «Devis approximatif des travaux à exécuter pour la mise à demeure du Monument aux Morts de la Guerre présenté par M. Fleurion, entrepreneur à Rosnay.

    Terrassement 4m x 4m x 1m : 16m3 à 5 francs = 80 francs,

    Maçonnerie (remplissage du terrassement) 16m3 à 90 francs = 1.440 francs,

    Maçonnerie du soubassement 5m3 à 90 francs = 450 francs,

    Pose = 200 francs.

    Total 2.170 francs.

    Le prix de la maçonnerie s’entend avec chaux hydraulique.

    Présenté par Monsieur Fleurion le présent devis s’élevant à la somme de deux mille cent soixante dix francs.

    Rosnay, le six février mil neuf cent vingt et un ».

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 8 mars 1921. Pour le Préfet le Secrétaire Général ».

  • Marché de gré à gré 13/03/1921
    Source : Dubant Didier

    - 13 mars 1921 : « Commune de Rosnay. Entre les soussignés, M. Léon Saivian adjoint au Maire de Rosnay agissant en l’absence du Maire en ...

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    Marché de gré à gré 13/03/1921

    - 13 mars 1921 : « Commune de Rosnay.

    Entre les soussignés,

    M. Léon Saivian adjoint au Maire de Rosnay agissant en l’absence du Maire en vertu d’une délibération du Conseil Municipal en date du cinq février mil neuf cent vingt et un d’une part,

    et M. Fleurion Ernest entrepreneur de maçonnerie à Rosnay d’autre part,

    il a été convenu ce qui suit :

    - article premier : Monsieur Fleurion s’engage à effectuer les travaux nécessaires à la mise en place du Monument aux Morts de la Guerre conformément au devis présenté devant le Conseil Municipal et approuvé par Monsieur le Préfet le 8 mars mil neuf cent vingt et un, lequel devis se monte à la somme de deux mille cent soixante dix francs,

    - art. deux : une somme de deux cents francs pourra être utilisée pour être employée ci-nécessaire et sur justifiction de la part de l’entrepreneur  pour travaux imprévus,

    - art. trois : les dits travaux doivent être effectués dès l’arrivée du monument à exécuter, au plus tard dans le délai de vingt jours à compter de cette date, sous réserve d’exécution du présent marché.

    - art. quatre : la somme ci-dessus citée payable de la façon suivante :

    une somme de six cents francs dès réception des travaux ; le reliquat dès versement de la subvention de l’Etat entre les mains du receveur de la commune.

    - art. cinq : les frais de timbre et d’enregistrement du présent marché resteront à la charge de l’Entrepreneur ».

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 21 mars 1921. Pour le Préfet le Secrétaire Général ».

  • Presse 30/04/1921
    Source : Dubant Didier

    (L’Indépendant du Berry du samedi 30 avril 1921 page 2). - “Rosnay. Inauguration d’un Monument aux Héros morts pour la France. L’inauguration du monument ...

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    Presse 30/04/1921

    (L’Indépendant du Berry du samedi 30 avril 1921 page 2).

    - “Rosnay. Inauguration d’un Monument aux Héros morts pour la France.

    L’inauguration du monument élevé à la Mémoire des Morts de la guerre qui devait avoir lieu le dimanche 1er Mai à Rosnay, est remise pour raison de santé de M. Jean Le Febvre à une autre date que nous feront connaître en temps voulu”

  • Inauguration 19/06/1921
    Source : Dubant Didier

    - Dimanche 19 juin 1921 : inauguration du Monument aux Morts.

  • Inauguration - Presse 25/06/1921
    Source : Dubant Didier

    (L’Indépendant du Berry du samedi 25 juin 1921 pages 1 et 2). - « Erection d’un Monument. Dimanche dernier 19 juin eut lieu à Rosnay ...

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    Inauguration - Presse 25/06/1921

    (L’Indépendant du Berry du samedi 25 juin 1921 pages 1 et 2).

    - « Erection d’un Monument.

    Dimanche dernier 19 juin eut lieu à Rosnay la cérémonie d’inauguration d’un monument élevé au souvenir des enfants de cette commune morts pour la France, de 1914 à 1918.

    Le matin, l’église était trop petite pour contenir la foule venue pour assister au service funèbre. Dans une allocution vibrante, M. l’archiprêtre du Blanc, rappela le sacrifice des soldats tués à l’ennemi pour la plus belle des causes : celle de l’intégrité nationale.

    Une délégation du Conseil municipal, la société de Secours Mutuels assistaient à la cérémonie, à l’issue de laquelle eut lieu la bénédiction du monument.

    L’après-midi à 14 heures, M. le Sous-préfet du Blanc, représentant le gouvernement de la République ; MM. Leglos, sénateur ; J. Le Febvre député et maire de Rosnay ; Joseph Patureau-Mirand, député ; Salmont, conseiller général ; d’Oiron et Pologne, conseillers d’arrondissement, précédés des enfants des écoles et suivis d’une foule nombreuse, se rendirent à pied au monument.

    Les enfants des écoles se placèrent autour du monolithe de granit qui porte le nom des héros, semblant tresser, une couronne de jeunesse et d’espoir à ceux qui sont morts pour qu’ils restent français.

    M. Jean Le Febvre, député et maire de Rosnay, prit alors la parole et prononça le beau discours suivant :

    « Quelle tragique évocation surgit à cette minute devant nous !

    Dans une perspective saisissante cette cérémonie rapproche l’inoubliable frémissement de l’appel aux armes, de cet acte de reconnaissance infinie où nous venons mêler sur la pierre indestructible de ces pieux monuments, les palmes du souvenir au lauriers de la gloire !

    Six années sont passées, il semble que c’était hier ! (le guet-apens allemand, coup de foudre de la mobilisation, etc).

    Et d’un seul élan, d’un seul cœur, ils se sont tous dressés pour la défense de la Patrie et le triomphe de la liberté.

    Comme ils sont bien partis ! à la Française ! et ils ont eu le courage de refouler leur douleur sous un sourire, de fleurir leurs armes, de chanter et de verser se baume en partant à la tendresse affolée des femmes, « à bientôt ». Ils étaient la source… la  jeunesse… la beauté… la fierté de leur foyer… ils avaient devant eux les promesses de l’avenir… le longs projets, les espoirs sans limites… ils ont tout donné… leur droit au bonheur, aux joies pures de la vie, de la famille… à l’amour ! Ils ont immolé leur chair, leur sang et jusqu’à leur dernier souffle. L’antiquité en eut fait des demi-dieux ! Nous qui avons des croyances certaines nous les vénérons comme les martyrs et les saints de la Patrie !

    Et pendant quatre ans, ils ont soutenu une lutte indescriptible… par les monts et par les plaines… sous le soleil écrasant et sous la pluie glacée… sous la neige… la nuit et le jour… dans les tranchées bouleversées… dans les bois hâchés par la mitraille, ils ont bataillé jusqu’à l’heure marquée où la mort les a frappés !

    … Ils dorment maintenant leur grand sommeil dans les nécropoles lointaines qui jalonnent la ligne du Front, sous la petite croix noire et sous la cocarde tricolore.

    Mais, oh mes amis, si leur corps repose là-bas dans cette terre que leur vaillance a rendu inviolable, soyez-sûrs qu’à l’appel perdu des mères et des épouses leurs âmes immortelles se sont mobilisées en cet instant et qu’elles viennent, qu’elles arrivent portées par le grand souffle des plaines et qu’elles sont là autour de nous, palpitantes comme un vol de douces colombes, dans ce décor familier, à l’ombre du clocher non loin du cimetière où les aïeux attendent dans ce cher village qui les a vus naître !

    Auguste Comte a dit : « les vivants sont de plus en plus dirigés par les morts ! ». Il a dit vrai… nous sommes les héritiers non seulement de leurs biens, de leur noms ; de leur pensée… mais aussi, mais surtout de leur action, que nous devons continuer après eux !

    A des minutes semblables sachons prêter l’oreille à ces voix intérieures à ces voix d’outre tombe… sachons comprendre la voix des morts !... elle nous dit cette voix !

    Oh nos compagnons ! Oh vous qui avez lutté à nos côtés… La mort a arrêté notre bras… notre tâche n’est pas encore terminée… à vous de l’achever… à vous de couronner la victoire… les Allemands prétendent aujourd’hui qu’ils ne sont pas vaincus… à vous de leur faire sentir la profondeur de leur défaite… Pendant qu’il en est encore temps et pour éviter les carnages à venir, puisqu’il sont affaiblis pour résister… allez chez eu s’il le faut, instaurer une politique nationale d’énergie et de justice, prendre des gages et toucher cet or sacré de leur dette, ce prix du sang des 17.000.000 français, vos frères, tombés sur les champs de bataille ! Alors nous vous bénirons ! vous serez quittes envers nous ! notre trépas sera récompensé et nous reprendrons joyeux notre éternel sommeil !

    Ecoutons oh mes amis, cette voix des morts… elle nous indique le chemin où le devoir et la sagesse conduisent à la propérité ! Préparons des générations vaillantes ayant l’intelligence de leur devoir et la force de l’accomplir. Et que ces monuments soient à la fois le symbole de cette union qui seule a pu nous donner la victoire et seule nous ramènera la douceur de vivre, et le signe impérissable de cette fidélité au pacte sacré, qui tant que le monde roulera à travers les espaces, unira ceux qui triomphent dans l’immortelle gloire et ceux qui combattent encore dans le temps ! ».

    Ensuite M. le Sous-Prefet apporta l’hommage du Gouvernement de la République à ceux qui sont morts pour la France et la liberté.

    M. Leglos, sénateur, prend alors la parole, rappelle la mobilisation, l’enthousiasme des premiers jours et le sursaut par lequel  le pays fit face au danger.

    Mais, dit M. Leglos : « cette résistance surhumaine ne put s’organiser que dans l’union sacrée ». Je suis le vétéran dans cette région, s’écria-t-il, des luttes politiques de jadis, d’un temps où elles étaient particulièrement ardentes, dures, âpres et passionnantes, eh bien, de même que la victoire n’a été obtenue que par l’union ; de même la France ne pansera ses blessures, ne relèvera ses ruines et n’atteindra toute sa grandeur que par l’union et le travail de tous ses enfants.

    M. Salmon, conseiller général, qui prend la parole après M. Leglos parle aussi de la mobilisation de 1914 et de l’élan avec lequel partirent ceux qui en si grand nombre hélas ! ne devaient plus revenir, puis remémorant la minute solennelle de l’armistice, notre sympathique Conseiller général prononça les paroles suivantes :

    « A midi moins cinq le canon tonnait encore de tous côtés, soudain, un instant après un grand silence se fit, paraissant plus profond encore à côté du tumulte qui le précédait et on entendit plus que les cloches de la cathédrale de Verdun envoyant à tous les clochers de France l’avènement de la Paix glorieuse et féconde.

    M. Joseph Patureau-Mirand, député, succède à M. Salmon.

    M. Joseph Patureau-Mirand, qui a fait toute la guerre dans l’infanterie et dans les tranchées, nous dit son admiration pour ses compagnons d’armes, tout comme lui, gens du pays, attaché au sol par toutes leurs fibres. Les canons à tir rapide, les engins les plus perfectionnés, le matériel le plus puissant et le plus perfectionné, tout cela, dit M. Joseph Patureau aurait été vain si avant tout et par dessus tout il n’y avait pas eu « le Poilu » qui synthéthise plus particulièrement l’homme de la terre, « le paysan » qui par sa calme endurance, sa constitution robuste, ses muscles puissants a défendu la terre de ses ancêtres avec la même énergie et la même persévérance que celles qu’il met à la cultiver en la rendant féconde. C’est lui qui s’est dressé devant le Boche en lui criant : « On ne passe pas ! »  et non seulement le Boche n’est pas passé, mais encore il a reculé et il a été battu.

    M. le baron Gaston de Villeneuve, président de la section des Mutilés du Blanc, en quelques mots bien sentis rappela que ce monument élevé à la mémoire de nos héros serait le pieux rendez-vous de mères et des veuves éplorées ; il parlera aux générations futures. Puis, s’inclinant devant les glorieuses victimes, il loua la façon admirable dont le soldat français sait mourir.

    A l’issue de la cérémonie, M. Salmon, Conseiller général, décora Madame Mahuteau, mère de dix enfants, la complimenta de sa nombreuses famille et lui demanda de les élever dans le souvenir et avec l’exemple de ceux qui sont tombés et de leur inculquer l’amour de la France et de la République »

  • Subvention 30/11/1921
    Source : Dubant Didier

    - 30 novembre 1921 : “subvention d’Etat de 1.600 francs” pour le Monument aux Morts (GROSJEAN (Patrick). Coordination - Les monuments aux morts de l’arrondissement du Blanc (Indre). InterBrenne 2014, ...

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    Subvention 30/11/1921

    - 30 novembre 1921 : “subvention d’Etat de 1.600 francs” pour le Monument aux Morts (GROSJEAN (Patrick). Coordination - Les monuments aux morts de l’arrondissement du Blanc (Indre). InterBrenne 2014, pages 91).

  • 1922
  • Mémoire 03/02/1922
    Source : Dubant Didier

    - 3 février 1922 : «Mémoire présenté par Monsieur Fleurion des travaux exécutés pour la mise en demeure du Monument aux Morts de la Guerre de la commune de Rosnay. ...

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    Mémoire 03/02/1922

    - 3 février 1922 : «Mémoire présenté par Monsieur Fleurion des travaux exécutés pour la mise en demeure du Monument aux Morts de la Guerre de la commune de Rosnay.

    Reste dû sur le marché pour Monument…2.170 francs.

    Salaire de l’ouvrier, pour pose…342 francs.

    Voyage de l’ouvrier poseur par voie ferrée…67 francs.

    Inscription du nom des Morts sur les plaques de marbre… 816 francs.

    Transport par voie ferrée des plaques de marbre et barres de fer… 33F85.

    Transport des dites plaques et barres de la Gare à Rosnay… 10 francs.

    Intérêts des sommes précitées avancées par l’entrepreneur… 161F25.

    Total : 3.600F10. 

    Arrêté le présent Mémoire, s’élevant à la somme de trois mille six cent francs dix.

    Fait à Rosnay le trois février mil neuf cent vingt deux».

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 11 février 1922. Pour le Préfet le Secrétaire Général ».

  • Devis 04/02/1922
    Source : Dubant Didier

    - 4 février 1922 : «Devis présenté par Monsieur Bondy, serrurier à Le Blanc pour la grille de l’entourage du Monument aux Morts de la Commune de Rosnay. ...

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    Devis 04/02/1922

    - 4 février 1922 : «Devis présenté par Monsieur Bondy, serrurier à Le Blanc pour la grille de l’entourage du Monument aux Morts de la Commune de Rosnay.

    Grille de fer carré 18 mm, fer rond 16 mm, fer plat pour volute 16 x 4.

    Peinture au minium le mètre mis en place 110 francs le mètre.

    Supplément pour la porte, serrure et charnière  20 francs ».

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 14 février 1922. Pour le Préfet le Secrétaire Général ».

  • Rénovation 02/07/1922
    Source : Dubant Didier

    - 2 juillet 1922 : “M. Bouillot, sous-ingénieur des travaux publics de l’Etat, est chargé de statuer sur les réparations qui s’imposent “par suite des fautes commises par l’entrepreneur chargé ...

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    Rénovation 02/07/1922

    - 2 juillet 1922 : “M. Bouillot, sous-ingénieur des travaux publics de l’Etat, est chargé de statuer sur les réparations qui s’imposent “par suite des fautes commises par l’entrepreneur chargé du montage”  (GROSJEAN (Patrick). Coordination - Les monuments aux morts de l’arrondissement du Blanc (Indre). InterBrenne 2014, p. 91).

  • Marché de gré à gré 06/08/1922
    Source : Dubant Didier

    - 6 août 1922 : « Commune de Rosnay. Entre les soussignés, Léon Saivian adjoint au Maire de Rosnay agissant en l’absence du Maire d’une part, ...

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    Marché de gré à gré 06/08/1922

    - 6 août 1922 : « Commune de Rosnay.

    Entre les soussignés,

    Léon Saivian adjoint au Maire de Rosnay agissant en l’absence du Maire d’une part,

    et M. Bondy - serrurier à Le Blanc d’autre part,

    il a été convenu ce qui suit :

    - article premier : Monsieur Bondy s’engage à effectuer les travaux nécessaires à la mise en place d’une grille en fer de l’entourage du monument aux Morts de la Guerre, de Rosnay, conformément au devis présenté au Conseil Municipal le cinq février mil neuf cent vingt deux et approuvé par Monsieur le Préfet le quatorze février suivant. A raison de 120 francs le mètre courant, soit 20 mètres à 120 francs = deux mille deux cents francs – non compris la pose d’une serrure 20 francs, somme totale deux mille deux cent vingts francs,

    - art. deux : les travaux devront commencer dès maintenant et terminés le vingt-huit septembre mil neuf cent vingt deux.

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 18 septembre 1922. Pour le Préfet le Secrétaire Général ».

     

  • Délibérations Conseil municipal 26/08/1922
    Source : Dubant Didier

    - 26 août 1922, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron le Febvre. «Le Conseil examine le mémoire présenté par ...

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    Délibérations Conseil municipal 26/08/1922

    - 26 août 1922, le Conseil Municipal de Rosnay se réunit sous la présidence du Maire, le Baron le Febvre.

    «Le Conseil examine le mémoire présenté par Monsieur Bondy, serrurier à Le Blanc, pour la pose de la grille de l’entourage du monument aux Morts de la Guerre. Il estime que les prix qui y sont portés ne sont pas exagérés et que le dit mémoire sera soumis à M. le Préfet pour approbation ».

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 21 septembre 1922. Pour le Préfet le Secrétaire Général ».

  • Mémoire 26/08/1922
    Source : Dubant Didier

    - 26 août 1922 « Mémoire présenté par Bondy serrurier à Le Blanc pour travaux grille / monument aux Morts de la Commune de Mosnay. 20 mètres grilles ...

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    Mémoire 26/08/1922

    - 26 août 1922 « Mémoire présenté par Bondy serrurier à Le Blanc pour travaux grille / monument aux Morts de la Commune de Mosnay.

    20 mètres grilles fer plein avec ornements à 110 francs le mètre : 2.200 francs,

    supplément  pour porte, une serrure : 20 francs.

    Total : 2.220 francs. 

    Bondy

    Vu à Rosnay le 26 août 1922.

    Le Maire»

    «Vu et approuvé : Châteauroux, le 1er septembre 1922. Pour le Préfet le Secrétaire Général ».

    Cette grille métallique qui n’existe plus est visible sur les cartes postales anciennes.

  • Paiements 04/09/1922
    Source : Dubant Didier

    - Le 4 septembre 1922, le Maire de Rosnay signe un mandat de payement de 2.220 francs au nom de M. Bondy, serrurier pour : “Fourniture et pose d’une grille ...

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    Paiements 04/09/1922

    - Le 4 septembre 1922, le Maire de Rosnay signe un mandat de payement de 2.220 francs au nom de M. Bondy, serrurier pour : “Fourniture et pose d’une grille en fer pour entourage du Monument aux Morts de la Guerre”.

  • Paiements 23/10/1922
    Source : Didier Dubant

    - Le 23 octobre 1922, le Maire de Rosnay signe un mandat de payement de 279F52 francs au nom de M.“Fleurion, entrepreneur à Rosnay” pour : “Travaux de pose, grille ...

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    Paiements 23/10/1922

    - Le 23 octobre 1922, le Maire de Rosnay signe un mandat de payement de 279F52 francs au nom de M.“Fleurion, entrepreneur à Rosnay” pour : “Travaux de pose, grille du monument aux Morts de la Guerre”.

    Ce mandat de paiement accompagne un mémoire présenté par M. Fleurion entrepreneur à Rosnay, mémoire également daté du 23 octobre 1922 et précisant les travaux effectués en août 1922 :

    “Fourniture des bordures en pierre pour (le) monument 21m20 x 0,20 x 0,25 = 214F40.

    Terrassement 21m20 x 0,20 x 0,50 = 12F72.

    Pose de la bordure sur couche de sable 21m20 x 2 = 42F40.

    Ciment pour coulage des joints = 10F00.

    Total : 279F52”.

     

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Localisation

Place

Le monument se trouve en centre bourg, sur la partie nord-est de la Place de Verdun, non loin du chevet de l’église Saint-André, le long de la D44. Il est orienté en direction du sud.