Caractéristiques
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Structure
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Statuaires - Ensemble
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Femme(s) et Soldat(s)
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Femme embrassant un poilu
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Représentations animalières
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Coq(s)
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Coq au sommet Ailes ouvertes
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Ornementation civile
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Décorations militaires
Une statue est posée sur un socle qui reçoit les plaques avec les noms des Morts pour la France au cours des guerres du 20ème siècle.
Elle représente un « sujet allégorique » « Poilu et République » intitulé : « La Reconnaissance ».
Ici, pas de guerrier victorieux ou arrogant. Le soldat est vainqueur puisqu’il foule aux pieds un casque à pointe, symbole du militarisme allemand ; mais c’est un soldat qui souffre, même vainqueur. Il souffre de la faim, du froid et, surtout, de l’horreur dans laquelle la guerre l’a plongé et, de cela, la Patrie, que symbolise la jeune femme à ses côtés, allégorie de la République, veut, d’un geste de tendresse, l’en remercier.
On voit donc bien que ce monument est dédié aux morts qui ont construit la Patrie, ou qui, grâce à leur action, ont permis qu’elle survive et échappe aux dangers qui la menaçaient.
Matériaux
Le groupe (poilu + Marianne) est en calcaire de Charente, le coq en fonte de fer bronzée et le monument lui-même en granite des Vialles (commune de Céaux d’Allègre).
Economie
Prix
19 500 francs
Subvention Etat
oui
Commentaires (économie)
Il n’est plus fait état d’une souscription publique ; par contre, le conseil municipal sollicite les subventions de l’Etat et du département habituellement attribuées pour ces monuments.
Commentaires
Après l'érection d'un monument d'initiative privée, le maire appelle à « ériger un monument de gloire pour tous les combattants sur une place publique » [le 2ème, ici, désigné par la lettre B]. On peut en conclure que le premier monument, implanté au cœur du cimetière, était plutôt voué au recueillement, et que le second, par contre, érigé sur fonds publics et dans un lieu largement ouvert au public, devait être le lieu des hommages officiels et publics.
Le site retenu était la place du « coudert de Mercier » (en fait, un bien appartenant collectivement aux habitants du bourg) dont il fut décidé qu’elle serait, à cette occasion aménagée en square.