France (Seine-Maritime) Blangy-sur-Bresle (76340)

Conflits commémorés
  • 1914-18
  • 1939-45
  • Monument communal
informations déposées par Garaud Jules dernière mise à jour le 21/07/2018

Description du monument

Caractéristiques

  • Structure
    • Pilier commémoratif
      • Piédestal
  • Statuaires féminines
    • Femme avec accessoires
      • Femme avec couronne main droite et drapeau main gauche
  • Ornementation civile
    • Drapeau(x)
      • Drapeaux entrecroisés
  • Ornementation végétale
    • Couronne
      • Couronne de lauriers et palme
    • Feuille(s)
      • Feuille(s) de Laurier et Feuille(s) de Chêne
  • Autres éléments
    • Entourages
      • Entourage Grilles
Le monument aux morts est constitué d'une statue (Marianne ?) brandissant un drapeau et une couronne de laurier (la victoire) reposant sur un piédestal. Sur chaque face sont gravés les noms des morts et disparus au champ d'honneur de la commune. Se trouve également sur le bas du piédestal une plaque en souvenir d'un soldat fusiller pour désertion. Cet ensemble est entouré d'un enclos sacré dans lequel sont disposées des plaques commémoratives des victimes civiles et militaires de conflits 39-45 et d'Algérie, Maroc et Tunisie.
C'est un monument cénotaphe.

Economie

Commentaires (économie)
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Commentaires

Ce monument a subi des dégradations lors de l'occupation de la ville de Blangy par les troupes allemandes lors de la seconde guerre mondiale. Sur chacun des quatre angles de l'enclos sacré se trouvé des ornements en bronze représentant des cocqs sur des casques à pointe.
A cette même période, les 4 obus qui encadraient le monument ont disparus.
Plus récemment le monument au mort a été dépacé de la place de l'église à la toute proche place de la mairie.
Il existe égalment des plaques dans l'église pour commémorer les pertes blangeoises de 14-18 mais aussi un monument aux disparus situé dans le cimetière.

Inscriptions présentes sur le monument

PRO PATRIA

À LA MÉMOIRE GLORIEUSE
DES ENFANTS DE BLANGY
MORTS POUR LA FRANCE
1914-1918

Les morts

Une plaque est présente au pied du monument, pour André Lecroq un soldat passé par les armes pour fait de guerre le 18 Mai 1915. Il a été réhabilité en 2005 par la commune avec l'aide d'un hisorien local.
1914
DUNOGENT Pierre
GROSJEAN Adrien
BOIS D'ANGHIN Marius
LÉCUYER Albert
ULISSE Eugène
DARRAS Fernand
DOVERGNE Gaston
COURTIN Eugène
POYEN Victor
HENOCQ Eugène
PÉGARD Émile
KRAEUTLEIN Émile
-
1915
TANGUY François
HÉNOCQ Georges
HERMEREL Lucien
DE BLANGERMONT Jean
BOIS D'ANGHIN Maurice
MAIRE Étienne
JOSSE Julien
ULISSE Victor
BOUCHER Marcel
BULOT Henri
GROSJEAN André
RIALLAND Eugène
-----
1915
DESCHAMPS Armand
LEBORGNE Henri
BERTHE William
SAUTEUR Edmond
DHUBERT Henri
CARPENTIER Émile
POULAIN Camille
NOYON Émilien
-
1916
GOSSE Henri
PREVOST Eugène
CUMONT Léopold
-
1916
PLOUARD Paul
MATHON Paul
HARMEGNIES Pierre
MAGNIER Joseph
BINOIST Charles
BEUVAIN Paul
FOUCAMBERT Jules
CHAUSSON Henri
HÉNOCQ Édouard
BOULANGER Georges
HEUX Iréné
-----
1917
AVRIL Léon
BOUCHER Léon
BRIET Édouard
TELLIER Émile
MARLAVALLE Charles
LEMAITRE Henri
-
1918
BENOIST Arthur
GRAINDORGE Julien
ROUSSEAUX Louis
AVRIL Georges
-
1918
PAYEN André
VIENNOT Roger
FLUTRE Paul
LENOIS Nicolas
MAIRE Louis
THERY Désiré
CHESNEL Louis
-
1919
DENIZOT Ozias
PARISY Urbain
JOLY Désiré
GAVELLE Roger
1940
HIESSE Paul
BENOIST  Marcel
LECLERCQ André
SERET Marcel
LEROY Roger
DOUDET Alfred
-
FIQUEL Marcel
-
1944
CHEKROUN Georges
LE COZ André
-
1945
VINCET Jacques
-
FILIOT Paul
TERNISIEN Yves

Historique du monument

  • Liste des morts
    Source : GARAUD Jules

    1. DUNOGENT Pierre [Pascal] 16/5/1888 Bouttencourt Soldat au 129ème RI 22/08/1914 Châtelet (Belgique) Tué à l’ennemi introuvable 2. GROSJEAN Adrien [Georges] 15/10/1892 Pierrecourt Soldat au 154ème RI 24/08/1914 Fillières ...

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    Liste des morts
    1. DUNOGENT Pierre [Pascal] 16/5/1888 Bouttencourt Soldat au 129ème RI 22/08/1914 Châtelet (Belgique) Tué à l’ennemi introuvable
    2. GROSJEAN Adrien [Georges] 15/10/1892 Pierrecourt Soldat au 154ème RI 24/08/1914 Fillières (Meurthe et Moselle) Tué à l’ennemi Un « Grosjean » du 153ème RI est dans la NN Riche (Moselle), ossuaire.
    3. BOIS d’ANGHIN Marius Patrice 3/12/1885 Blangy 239ème RI 30/8/1914 Laudifay (Aisne) Disparu Introuvable
    4. LECUYER Albert Henry 22/3/1892 Aubéguimont 106ème RI 10/09/1914 Evres (ou Esnes ?) (Meuse) Blessures de guerre Introuvable
    5. ULISSE Eugène 2/5/1891 Essarts Varimpré Canonnier au 12ème RA 10/09/1914 Camp de Mailly devant Sompuis Blessures de guerre (éclats d’obus à la tête) Introuvable
    6. DARRAS Maurice Henri Fernand 21/3/1888 Blangy/Bresle Soldat au 39ème RI 12/09/14 Tillois
    (Marne) Tué à l’ennemi, jugement déclaratif Introuvable
    7. DOVERGNE Gaston Julien 12/2/1887 Monchaux-Soreng 48ème BCP 14/9/1914 Boudé s/ Suippes (Aisne) Tué à l’ennemi introuvable
    8. COURTIN Eugène Henri Théodore 18/2/1869 Blangy 1er RIT capitaine 15/9/1914 Ville sur Tourbe (Marne) Tué à l’ennemi introuvable
    9. POYEN Victor Alphonse 18/10/1891 Blangy/Bresle Soldat au 24ème RI 17/09/1914 Loivre (Marne) Tué à l’ennemi introuvable
    10. HENOCQ Clément Eugène 21/02/1882 Blangy/Bresle Soldat au 39ème RI 18/09/1914 Courcy (Marne) Tué à l’ennemi introuvable
    11. PEGARD Émile Aristide 22/02/1874 Blangy/Bresle Soldat au 21ème R.I.T 04/10/1914 Puisieux (Pas de Calais) Disparu introuvable
    12. KRAEUTLEIN Émile Armand 23/10/1880 Blangy 4ème Zouave 08/11/1914 Veldoeck (Belgique) Tué à l’ennemi introuvable
    13. TANGUY François André 3/7/1892 Le Havre 39ème RI 16/2/1915 Cauroy les Hermonvilles
    (Marne) Tué à l’ennemi NN La Maison Bleue, Cormicy, Marne, ossuaire N°2
    14. HENOCQ Georges Aristide 21/01/1889 Rambures Soldat au 39ème RI 16/02/1915 Cauroy les Hermon-ville (Marne) Tué à l’ennemi introuvable
    15. HERMEREL Lucien 28/12/1883 Preuseville Soldat au 298ème RI 10/03/1915 Hôpital de Soissons (Aisne) Éclats d’obus introuvable
    16. De BLANGERMONT [Le Moine de] Jean Gabriel Joseph 9/6/1892 Blangy 39ème RI caporal 18/3/1915 Hôpital Amb.4 Châlons sur Vesles (Marne) Blessures de guerre Tombe au cimetière
    17. BOIS D’ANGHIN Maurice Julien 12/10/1891 Blangy/Bresle Caporal au 329ème RI 16/03/1915 Carnoy (Somme) Tué à l’ennemi introuvable
    18. MAIRE Émile Paul Étienne 17/01/1892 Gray Lieutenant 20ème B.C.P 09/05/1915 Notre Dame de Lorette (Pas de Calais) Tué à l’ennemi NN Notre Dame de Lorette, Ablain-St-Nazaire (PDC), TI Carré 41, rang 10, n°8236
    19. JOSSE Julien Arsène 27/8/1888 Gamaches 1er Génie 06/06/1915 Vauquois (Meuse) Tué à l’ennemi Vauquois
    20. ULISSE Victor 5/12/1895 Aumale Soldat au 57ème bataillon de chasseurs 29/06/1915 Souchez (Pas de Calais) Tué à l’ennemi Inhumé au cimetière gare de Villers sous Bois, puis NN Notre Dame de Lorette, PDC, TI carré 86, rang 4, N°17257
    21. BOUCHER Marcel Alfred 27/1/1892 Monchaux-Soreng 94ème RI 2/7/1915 Bagatelle (Marne) Tué à l’ennemi introuvable
    22. BULOT Henri Marie Joseph 1/09/1886 Blangy/Bresle Soldat au 274ème RI 07/07/1915 Neuville St Vaast Pas de Calais Tué à l’ennemi introuvable
    23. GROSJEAN André Eugène Clément 29/9/1891 Sénarpont 17ème RI 19/8/1915 Notre Dame de Lorette (PdC) Tué à l’ennemi introuvable
    24. RIALLAND Eugène Pierre 19/11/1894 Bouttencourt Soldat au 119ème RI 25/09/1915 Berthonval (Pas de Calais) Blessures de guerre introuvable
    25. DESCHAMPS Armand Élie Lucien 9/2/1884 Marseille en Beauvaisis Soldat au 43ème RIC 28/09/1915 Givenchy Pas de Calais Tué à l’ennemi introuvable
    26. LEBORGNE Pierre Rufin Henri 14/6/1883 Réalcamp 239ème RI 30/9/1915 Neuville Saint Vaast (PdC) Tué à l’ennemi introuvable
    27. BERTHE William Laurent 10/8/1882 Réalcamp Soldat au 329ème RI 14/10/1915 Poste de triage de la 53eme Div.Hurlus (Marne) Tué à l’ennemi Somme-Suippe (Marne)
    28. SAUTEUR Edmond Alphonse 1/4/ 1875 Mesnil Mauger Soldat au 21ème RIT 19/10/1915 Hôpital temporaire n°74 de Royat (Puy de Dôme) Blessures de guerre Royat, carré militaire « La Chapelle », TI N°52
    29. DHUBERT Henri Charles Fernand 12/7/1883 Harbonnières Soldat au 24ème RI 17/10/1915 Neuville St Vaast Tué à l’ennemi Courgivaux (info non sure car peu d éléments)
    30. CARPENTIER Émile 24/10/1915 introuvable [CARPENTIER Ulysse 23/10/1883 Blangy/Bresle Soldat au 39ème RI 24/10/15 Hôpital auxiliaire n°101 Nantes (Loire Inférieure) Blessures de guerre introuvable]
    31. POULAIN Camille Cyrille 30/1/1891 Blangy/Bresle Soldat au 224ème RI 25/10/1915 Hôpital 199 bis de Gap (Hautes Alpes) Maladie contractée en service introuvable
    32. NOYON Émilien Eugène 30/06/1884 Preuseville Soldat au 1er Zouave 01/12/1915 Margny les Compiègne (Oise) Mort à l’ambulance 1/75 introuvable
    33. GOSSE Henri 6/1/1916
    34. PREVOST Eugène Gustave 20/05/1890 Dancourt Soldat au 74ème RI 06/04/1916 Vaux Douaumont (Meuse) Tué à l’ennemi Un Prevost (sans précisions) dans NN Douaumont, Meuse, TI N°8675
    35. CUMONT Léopold Médard 11/4/1876 Huppy Soldat au 328ème RI 21/04/1916 Souville (Meuse) Éclats d’obus introuvable
    36. PLOUARD Paul Laurent 25/02/1878 Aigneville Soldat au 403ème RI 01/05/1916 Ambulance 3/151 de Courtisols (Marne) Maladie introuvable
    37. MATHON Paul Léon 19/07/1881 Sénarpont Canonnier au 120ème R.A.L 05/05/1916 Belleville (Meuse) Éclatement d’un obus introuvable
    38. HARMEGNIES Pierre Henri 28/12/1885 Autilly 65ème BCP 23/05/1916 Baleicourt, Verdun
    (Meuse) Mort à l’ambulance 3/12 (Blessure à la tête au fort de Douaumont le 22 mai 1916) introuvable
    39. MAGNIER Joseph 02/01/1885 Compainville 239ème RI 11/06/1916 Fleury devant Douaumont (Meuse) Tué à l’ennemi introuvable
    40. BINOIST Charles Louis 4/11/1891 Monchaux-Soreng 28ème RI 13/6/1916 Ambulance 4/54
    Laudrecourt (Meuse) Blessures de guerre Carré militaire Blangy
    41. BEUVAIN Paul Raoul 8/3/1889 Fallencourt 239ème RI 23/6/1916 Fleury (Meuse) Tué à l’ennemi introuvable
    42. FOUCAMBERT Honoré Jules 20/12/1891 Blangy 39ème RI 23/6/1916 Fleury (Meuse) Tué à l’ennemi introuvable
    43. CHAUSSON Louis Ferdinand Henri 25/11/1879 Blangy/Bresle Soldat au 293ème RI 10/07/16 Verdun (Meuse) Blessures de guerre introuvable
    44. HENOCQ Joseph Édouard 18/10/1891 Blangy/Bresle caporal au 28ème RI 28/08/1916 Rouvroy (Meuse) Tué à l’ennemi Carré militaire Blangy
    45. BOULANGER Désiré Georges 15/12/1881 Blangy 89ème RI 25/9/1916 Bouchavesnes
    (Somme) Tué à l’ennemi introuvable
    46. LEJEUNE Noël Alfred 25/12/1893 Grandcourt 132ème RI 13/11/1916 Bouchavesnes (Somme) tué à l’ennemi introuvable
    47. HEUX Louis Irénée Bernard 20/8/1891 Monchaux 12ème Cuirassier 08/05/17 Ambulance 1/89 Ludes (Marne) Blessures de guerre introuvable
    48. AVRIL Léon Louis Emile 25/2/1897 Grandes Ventes Soldat au 294ème RI 05/05/1917 Aizy (Aisne) Tué à l’ennemi Ferme Hameret tombe n°8 puis Carré militaire Blangy
    49. BOUCHER Léon 7/7/1885 Foucarmont 32ème RA 16/04/1917 Beaurieux (Aisne) Plaie à l’abdomen NN Soupir N°1 (Aisne), TI N°87
    50. Pas de fiche BRIET Édouard 14/4/1888 Blangy/Bresle Soldat au 59ème RA 11/05/1917 Saint Germain en Laye inconnue introuvable
    51. TELLIER Émile Désiré 19/2/1890 Blangy/Bresle Soldat au 320ème RI 09/09/1917 Verdun (Meuse) Tué à l’ennemi introuvable
    52. MARIAVALLE Charles Jean René 12/11/1890 Saint Brieuc (Côtes d’Armor) Lieutenant au 4ème mixte de zouaves 23/10/1917 À 500 mètres à l’ouest du fort de la Malmaison (Aisne) près du Chemin des Dames Tué à l’ennemi introuvable
    53. LEROY Georges Pas de fiche 11/1917 introuvable
    54. LEMAITRE Henri Pas de fiche 11/1917 introuvable
    55. BENOIST Arthur Eugène A confirmer 16/11/1896 Verneuil 46ème RI 15 (ou 25)/3/1918 Muirancourt (Oise) ? Cimetière N°2 de Noyon (Oise) NN Noyon, Oise TI carré G, N°16
    56. GRAINDORGE Julien Augustin 28/8/1884 Monchaux Soldat au 30ème RI 25/04/1918 Mont Kemmel (Belgique) Tué à l’ennemi introuvable
    57. ROUSSEAUX Louis Albert 17/5/1893 Blangy/Bresle Soldat au 129ème RI 03/08/1918 Venizel (Aisne) Blessures de guerre introuvable
    58. AVRIL Georges Gustave 26/2/ 1898 Pommeréval RI coloniale du Maroc 30/08/1918 Ambulance3/55 de Jaulzy (Oise) Blessures de guerre Carré militaire Blangy
    59. PAYEN André Léopold 17/6/1897 Blangy/Bresle Caporal au 74ème RI 14/09/1918 Sancy (Aisne) tué à l’ennemi Carré militaire Blangy
    60. VIENNOT Roger Gaston Benjamin 31/03/1898 Sénarpont Soldat au 330ème RI 29/08/1918 Ambulance 1/72 de Compiègne (Oise) Blessures de guerre. Carré militaire Blangy
    61. FLUTRE Paul Alfred 11/1/1880 Blangy/Bresle Soldat au 103ème RI 19/10/1918 Ambles Fleury (Ardennes) tué à l’ennemi Tombe au cimetière de Blangy
    62. LENOIS Nicolas François 06/05/1892 Essarts Varimpré 42ème RAC 15/11/1918 Sofia
    (Bulgarie) Maladie introuvable
    63. MAIRE Louis Émile 18/08/1885 Gray Capitaine commandant l’ aéronautique de l’armée d’orient 26/11/1918 Hôpital temporaire de Zeiletnik (Grèce) Grippe introuvable
    64. THERY Désiré Un « Honoré » mort le 11/12/1918 16/12/1918 introuvable
    65. CHESNEL Louis Adolphe 21/1/1894 Blangy 119ème RI 23/12/1918 Ambulance italienne 153 d’Innsbruck (Italie) Suites de maladie contractée en captivité introuvable
    66. DENIZOT Ozias 14/10/1884 Blangy/Bresle 135ème RAL 28/02/1919 Hôpital complémentaire n° 46 (maladie) Saint Dizier (Haute Marne) Décédé des suites d’accident d’automobile en service Tombe au cimetière de Blangy
    67. PARISY Urbain Albert 21/02/1894 Fallencourt 166ème RI (Verrier) 20/03/1919 Blangy sur Bresle Tuberculose pulmonaire, suite d’intoxication par gaz (3/3/1918) Carré militaire Blangy
    68. JOLY Désiré Fulgence Pas de fiche 14/11/1892 Bouillancourt en Sery Inconnue journalier dans le civil 22/11/1919 Blangy inconnu introuvable
    69. GAVELLE Roger 1919 ? [GAVELLE Roger Alfred 23/12/1894 Blangy 94ème RI caporal 1/11/1918 Chestres (Ardennes) Tué à l’ennemi introuvable]
  • 1921
  • Inauguration 31/07/1921
    Source : Mémoire des soldats de ma commune

    Discours inaugural de M.Darras maire de Blangy Source : Centre culturel, Manoir des Fontaines, Blangy-sur-Bresle Monsieur le Sous-Préfet, Permettez-moi, au nom de la Municipalité ...

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    Inauguration 31/07/1921
    Discours inaugural de M.Darras maire de Blangy

    Source : Centre culturel, Manoir des Fontaines, Blangy-sur-Bresle


    Monsieur le Sous-Préfet,
    Permettez-moi, au nom de la Municipalité et du Comité de vous exprimer nos plus vifs remerciements d’avoir bien voulu accepter la Présidence d’Honneur de cete cérémonie. Votre présence ici, Monsieur le Sous-Préfet est considérée comme un témoignage de haute considération pour les familles des Victimes et elle affirme la reconnaissance de la République dont vous êtes le digne représentant.
    Je tiens aussi à remercier nos Elus, MM. Bonnetot Sénateur, Lefebvre Conseiller Général, Obron, Conxeiller d’Arrondissement ainsi que tous nos invités lesquels sont venus avec empressement s’associer à nous pour donner à cette manifestation du Souvenir le caractère particulier qu’elle mérite et en rehausser l’éclat.
    Mesdames, Messieurs, Mes chers Enfants. Dans cette solennelle circonstance il me revient le périlleux et consolant honneur d’interpréter la pensée qui s’exale de cette magnifique assistance, des autorités et des personnalités qui ont bien voulu apporter aux familles et aux amis de nos Héros, l’hommage de leur symapthie.
    Pour traduire aussi fidèlement que possible les impressions que je ressens en raison de cette touchant manifestation, qu’il me soit permis d’évoquer l’Histoire et de tirer quelques déductions.
    La désastreuse campagne entreprise en 1870 dans un intérêt purement dynastique nous avait laissé de lourdes charges ; la 3ème République, après avoir loyalement payé les dettes d’un autre régime avait promptement rendu au pays une prospérite croissante qu’il n’a pas maintenu d’elle de maintenir.
    Après avoir écarté des provocations telles que Tanger et Agadir, nos Gouvernements avaient poussé la condescendance jusqu’à tenir nos troupes à 10 kilomètres de nos frontières de l’Est. Mais rien ne pouvait retenir la cupidité de l’Impérialisme Boche ; depuis longtemps, il rêvait la ruine de la France, son démembrement ; il rêvait de nouvelles annexions prenant pour de la faiblesse ce qui, de notre part, n’était qu’un désir de Paix. La France, endormie en quelque sorte dans une dangereuse imprévoyance, et une trompeuse sécurité, ne voyait pas que de l’autre côté du Rhin, l’ennemi veillait, tenait sa poudre sèche et son épée aiguisée.
    L’Allemagne, unie et disciplinée sous la main de fer de son César Germanique forgeait ses lourds canons, armait ses gigantesques navires afin de conquérir l’opulence de nos cités et la fertilité de nos campagnes, cependant que nous nous livrions à des discordes intestines.
    Août 1914 ! C’est le coup de tonnerre qui ébranle le monde. C’est la petite et fidèle Belgique violée et broyée sous la botte du géant ; demain ce sera peut-être la puissante marine du Kaiser jetant ses hordes teutonnes sur nos côtes normandes et ravageant nos contrées ; ce sera peut-être Paris pris entre deux feux.
    Déjà c’est le débordement des légions ennemies déferlant comment un torrent dévastateur à travers nos plaines de Flandres et de Champagne ne trouvant en face d’elles qu’une armée sans canons, mal équipée, mal outillée.
    L’angoisse est grande et l’ennemi s’avance à grands pas ; il excompte la Victoire toute prochaine ; la presse allemande annonce les prétentions du vainqueur ; elle cite le chiffre des milliards à verser, les départements à incorporer à l’Empire. Mais le barbare agresseur, dans son aveugle confiance n’a pas compté sur la tactique ni sur la vaillance française.
    Il avait oublié que le Poilu français incarnait toute la fierté des vieux gaulois, toute la bravoure des Francs de Clovis et de Charles le Martel, toute la grandeur d’âme des paladins de Charlemagne et de Roland, toute la noblesse et la loyauté des Chevaliers de St Louis et de François Ier, toute la rudesse et l’indomptable tenacité des Vieux grognards de l’Empire.
    Oui, Mesdames et Messieurs, les barbares n’avaient pas compté que les poilus de la Grande Guerre répondaient magnifiquement à l’idéal de notre race et de nos glorieuses traditions et qu’ils sauraient infliger le démenti le plus formel à ceux qui avaient proclamé que la force prime le droit et que les traités ne sont que des chiffons de papier.
    Certes, une campagne de 4 ans et 5 mois ne peut se faire sans imprimer le sceau de la souffrance et de l’immolation ! Rien de grand ne se fait dans le monde sans sacrifices et les sanglantes hécatombes de l’Yser, de la Somme, de la Marne et de Verdun sont le prix du Triomphe de la Justice et du Droit contre la barbarie et l’iniquité. Elles sont le prix de l’Honneur de la France.
    Vous les poilus qui vous êtes terrés dans la boue des tranchées, qui avez souffert du froid, de la chaleur, de la faim, de la soif, des privations de toutes sortes, vous qui pendant plus de 4 ans avez multiplié les assauts, subi les bombardements, qui avez tenu jusqu’au bout, vous qui avez souffert davantage pour avoir combattu plus longtemps, vous qui avez été blessés, amputés et dont l’organisme a été affaibli, vous avez enfin entendu sonner l’heure de la délivrance ; vous avez vécu l’inoubliable journée où l’ennemi orgueilleux terrassé par votre résistance et votre héroïsme a capitulé en vous demandant grâce. L’Immortel cri de guerre "On les aura" a été consacré par la Victoire. A vous nos plus sincères remerciements et gardez l’assurance de toute notre reconnaissance.
    Vos aînés, les Vétérans de 70, se sont groupés avec vous pour rehausser l’éclat de cette cérémonie, ils trouveront certainement un réconfort à leurs souvenirs de cinquant ans.
    Mais hélas ! il y a des absents, trop d’absents !
    Pour bouter dehors l’ennemi et l’acculer à une humiliante demande d’armistice, nombre de poilus, Chevaliers du Droit et de la Liberté ont versé leur sang et fait le sacrifice de leur vie. Les uns sont tombés sur le sol de France, d’autres reposent partout où notre glorieux drapeau les a conduits.
    Partis pleins d’entrain, ils ne sont points revenus et ils n’ont pu connaître les joies du succès de nos armes.
    Ah ! Mes chers Amis, je subis encore la douloureuse impressions que je ressentais lorsqu’un silence angoissant jetait une famille dans l’inquiétude ce n’était pas sans une grande (un mot illisible : peine ? gêne ?) que j’ouvrais les plis militaires qui de temps en temps, mais trop souvent hélas ! transformaient cette inquiétude en triste réalité. Quelle mission cruelle que d’aller porter la fatale nouvelle. Le devoir était bien dur à remplir !
    Familles de nos Héros, Pardonnez-moi d’avoir fait cesser vos troublantes inquiétudes en allant vous annoncer le terrible évènement.
    C’est pour honorer ces Braves que nous sommes réunis ; c’est pour les glorifier et perpétuer leur mémoire que ce monument a été érigé.
    La France Victorieuse, drapée dans l’Emblème de la Nation les couronne des Lauriers de la Victoire. Leurs noms sont gravés dans nos coeurs.
    Mesdames, Messieurs, Chers Enfants. Au nom de la Municipalité, au nom du Comité, j’ai l’honneur de remettre aux habitants et plus particulièremnt aux familles des Victimes, le Monument élevé à la Mémoire des Enfants de Blangy tombés au champ d’Honneur et qui s’appellent :
    Ici suit la liste des Morts pour la France, par ordre chronologique, de 1914 à 1919, 69 noms. 12 pour 1914, 20 pour 1915, 14 pour 1916, 8 pour 1917, 12 pour 1918 et 3 pour 1919.
    Pères, Mères, Epouses, Orphelins, Frères et Soeurs de nos Héros, Séchez vos larmes ; tressaillez de fierté sous vos voiles de deuil en souvenir de ceux qui sont tombés pour la Patrie ; ils ont collaboré dans la Grande Oeuvre de la Victoire et du Salut de la France, leurs noms passent à la postérité et ils rappeleront aux générations futures que si elles sont encore françaises c’est parce que de bons patriotes sont tombés, face à l’ennemi pour conserver intact le patrimoine national.
    Chers enfants ! Souvenez-vous de vos aînés ; souvenez-vous que leur dévouement ne doit pas être vain ; puisez dans leur sacrifice la grande leçon du devoir qui s’en dégage.
    Apprenez à aimer votre Patrie et soyez prêts à donner aussi votre vie pour la Défendre.
    Retenez que le Boche a été vaincu et que blême de rage et de honte il est venu plier son kolossal orgueil devant Foch et ses armées victorieuses. N’oubliez pas qu’il n’est pas mort, qu’il reste uni, qu’il nous regarde et qu’il dissimule encore dans l’ombre la poudre séche et l’épée aiguisée pour prendre sa revanche si nous ne savons pas être forts.
    Pour être forts, il faut être unis. Nos glorieux Morts l’ont été pour le sacrifice, soyons le pour la conquête de la Paix.
    Leur souvenir nous rapellera à tous que si leur sang a coulé pour donner la paix au monde, cette paix, prix du sacrifice ne doit pas être un vain mot.
    Tous les bons patriotes devront par de communs efforts, par de mutuelles concessions, maintenir cette union sacrée gâce à laquelle l’ennemi a été chassé. Elle seule, aidée par une production intensive, un travail opiniatre et un labeur constant peut, au milieu des difficultés financières et économiques qui sont les conséquences du grand cataclysme qu’est la guerre, faire la vie moins dure et préparer à notre pays un avenir digne de lui et digne de l’héroïsme de nos chers Morts en nous rendant une France forte et prospère.
    C’est dans ces sentiments que je termine en renouvelant aux familles éprouvées mes vifs sentiments de condoléances et en criant bien fort :
    Souvenirs éternels à nos Héros ! Vive la France et ses vaillants Poilus ! Vive la République !
  • 2012
  • Déplacement 2012
    Source : L'Éclaireur

    Évoqué depuis près de 30 ans, le projet de réaménagement du centre-ville de Blangy avance à grands pas. La place Notre-Dame et les rues autour de l’église vont prochainement faire ...

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    Déplacement 2012
    Évoqué depuis près de 30 ans, le projet de réaménagement du centre-ville de Blangy avance à grands pas. La place Notre-Dame et les rues autour de l’église vont prochainement faire peau neuve et le Monument aux Morts va être déménagé place de la mairie. Le chantier devrait débuter au printemps.
    Plus de détails dans l’Eclaireur du mardi 24 janvier 2012.
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Localisation

Près de l'église
originellement situé sur la place de l'église se trouve aujourd'hui sur la place de la mairie.