France (Indre) Issoudun (36100)

Conflits commémorés
  • 1914-18
  • Monument communal
informations déposées par Dubant Didier et mises à jour par Lacour Lucien, Casier Micheline dernière mise à jour le 10/02/2023

Description du monument

Caractéristiques

  • Structure
    • Pilier commémoratif
      • Colonne(s)
  • Statuaires féminines
    • Femme avec accessoires
      • Femme avec flambeau
  • Allégories et Symboles
    • Féminines
      • Statue de la Liberté
  • Ornementation civile
    • Blason
    • Cloche
  • Ornementation militaire - Armes
    • Équipement militaire
      • Casque
  • Ornementation végétale
    • Grappes de raisin
    • Guirlande
      • Guirlande Feuilles de laurier
    • Palme(s)
  • Autres éléments
    • Cocarde Souvenir Français
    • Plaques/Pied monument
Le monument se présente comme une colonne dont le diamètre se rétrécie progressivement du bas vers le haut. Le sommet du monument bien qu’étant en pierre, présente un profil tout à fait similaire à celui des cloches en métal des églises.
Sur la face antérieure, c’est-à-dire celle tournée vers l’entrée du cimetière, une imposante statue féminine est appuyée contre une dalle verticale dressé contre la colonne. Cette représentation féminine, vêtue à l’antique porte sur une longue tunique resserrée à la ceinture, une cape maintenue fermée au niveau du cou par une sorte de fibule ou grosse agraphe de forme circulaire. Cette jeune femme tient dans sa main gauche levée vers le ciel une torche, alors que sa main droite, qui sort de sa cape au niveau de sa taille, semble tenir un élement végétal difficilement identifiable. En partie supérieure de la dalle, derrière la jeune femme sont gravés des traits rayonnant. Le visage calme et le regard qui fixe au loin l’horizon sont ainsi mis en valeur par ce décor. En partie supérieure la cape dévoile ce qui semble être les éléments d’un araire tourné vers la droite, alors que du côté gauche ce qui semble être une gerbe de blé couchée vers l’extérieur présente des épis encore pleins de leurs grains. Devant cette gerbe au premier plan sur le sol, une grappe de raisin rappelle opportunément le rôle important qu’a toujours joué la communauté des  vignerons dans l’histoire d’Issoudun.
Au pied de la statue ont été gravées les dates “1914” et “1918 de part et d’autre d’une représentation de Croix de guerre, figurée sur une plaque de forme carrée en alliage cuivreux.
L’inscription principale se trouve elle aussi sur cette face antérieure du monument, mais bien plus bas au niveau du socle, qui supporte à la fois la colonne et la statue.
Cette inscription principale est gravée sur trois lignes juste, en dessous d’un imposant blason sur lequel sont représentées les armes de la ville d’Issoudun : “d’azur au pairie (c’est-à-dire la forme en Y) alezé d’or, accompagnées de trois fleurs de lys, une au chef et deux aux flancs”. Ce blason est encadré de motifs végétaux.
La face postérieure de la colonne porte une autre inscription gravée sur trois niveaux de haut en bas : “POUR LA PATRIE * POUR LA LIBERTE * POUR L’HUMANITE”. Une bordure épaisse en relief forme un cadre à cette triple inscription. Ce cadre est bordé de chaque côté par des faisceaux de licteur verticaux et dont les tranchants des haches tournées à l’opposée de l’inscription sont coiffés par un casque où pend une branche de ce qui pourrait être du laurier.
Le monument repose sur une assise constituant emmarchement au centre d’un parterre en léger relief. Ce dernier est délimité par une bordure de pierre.
Au pied de la face antérieure du monument, deux palmes en alliage cuivreux, sont appuyées verticalement l’une en dessous de l’autre et entre elles est posée horizontalement une double palme, elle aussi en alliage cuivreux.

Matériaux

Pierre calcaire de Chauvigny (vienne).

Economie

Prix

31 400 francs

Souscription

13 270,30 francs

Commentaires (économie)
10.000 francs pour la pierre de Chauvigny + 15.400 francs pour le sculpteur + 6.000 pour les fondations

Inscriptions présentes sur le monument

Aux pieds de la statue : 
1914 1918

À la base de la face antérieure :
ISSOUDUN
À SES ENFANTS
VICTIMES DE LA GUERRE


Occupant toute la hauteur de la face postérieure :
POUR LA PATRIE 
POUR LA LIBERTÉ
POUR L’HUMANITÉ

Les morts

En avant du monument, une plaque de marbre blanc portant en lettres dorées l’inscription : 
A.G.M.G.
LA SECTION D’ISSOUDUN
DES MUTILÉS DE LA GUERRE
1914 – 1918
À LEURS CAMARADES
MORTS POUR LA FRANCE
1939 
1945 
pas de liste des morts

Sources / Bibliographies / Sites Internet

  • Archives Départementales de l’Indre 2 O/088 art. 7.
  • Journal du Département de l’Indre du vendredi 14 mars 1924 p. 2.
  • Le Journal d’Issoudun du dimanche 24 août 1924 p. 2.
  • Journal du Département de l’Indre, lundi 13 avril/mardi 14 avril 1925 p. 1.

Historique du monument

  • 1920
  • Courriers divers 10/01/1920
    Source : DUBANT Didier

    - Le 10 janvier 1920, le “Maire de la Ville d’Issoudun” écrit à “Monsieur Laguerre, Sous-Préfet d’Issoudun” : “En mon nom personnel et au nom de mes administrés, je vous ...

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    Courriers divers 10/01/1920

    - Le 10 janvier 1920, le “Maire de la Ville d’Issoudun” écrit à “Monsieur Laguerre, Sous-Préfet d’Issoudun” : “En mon nom personnel et au nom de mes administrés, je vous remercie sincèrement de votre versement de cinquante francs à la souscription au Monument à élever aux enfants d’Issoudun, morts pour la Patrie pendant la grande guerre de 1914-1918”.

  • 1923
  • Délibérations Conseil municipal 15/11/1923
    Source : DUBANT Didier

    - Le 15 novembre 1923, le “Maire de la Ville d’Issoudun, Conseiller Général de l’Indre”, Henri Jamet (il fut le Maire d’Issoudun de 1919 à 1928) “se fait un plaisir ...

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    Délibérations Conseil municipal 15/11/1923

    - Le 15 novembre 1923, le “Maire de la Ville d’Issoudun, Conseiller Général de l’Indre”, Henri Jamet (il fut le Maire d’Issoudun de 1919 à 1928) “se fait un plaisir d’adresser à Monsieur le Sous-Préfet une photographie de la maquette du monument que la Municipalité se propose de faire édifier à la mémoire des soldats d’Issoudun morts pour la France en 1914-1919”.

  • 1924
  • Presse 14/03/1924
    Source : DUBANT Didier

    - Le vendredi 14 mars 1924, le Journal du Département de l’Indre publie en page deux un petit article ayant pour titre “Issoudun. Monument à nos glorieux enfants” : “Dans ...

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    Presse 14/03/1924

    - Le vendredi 14 mars 1924, le Journal du Département de l’Indre publie en page deux un petit article ayant pour titre “Issoudun. Monument à nos glorieux enfants” : “Dans notre récent compte rendu du Conseil Municipal d’Issoudun, nous avions annoncé que nos édiles avaient voté une somme... ...pour l’érection d’un monument à nos glorieux morts pour la France. Ce crédit fut voté sans opposition. M. Meunier, conseiller, a seulement demandé des garanties pour l’emploi d’une pierre offrant toutes sécurité par sa conservation contre les gelées et autres intempéries.

    Nul ne doute que M. Arthur Lepers, architecte départemental du Nord, auteur d’oeuvres architecturales en renom, nous donnera toute satisfaction à cet égard.

    M. Lepers qui a des attaches de famille à Issoudun, dépensera tout son talent d’artiste et apportera tout son coeur d’ancien combattant, qui a souffert aussi de l’invasion, pour créer une oeuvre de reconnaissance, qui soit vraiment digne de nos glorieux enfants d’Issoudun.

    Il s’est adjoint un des meilleurs sculpteurs parisien, M. Edgar Boutry, premier grand prix de Rome, chevalier de la Légion d’honneur.

    La municipalité d’Issoudun a donc été bien inspirée d’accepter ces précieux concours qui nous vaudrons de posséder une véritable oeuvre d’art, dont nous publierons la photographie en temps opportuns”.

  • Marché de gré à gré 15/03/1924
    Source : DUBANT Didier

    - Le 15 mars 1924, un “Marché de la fourniture des pierres de Chauvigny (département de la Vienne) pour l’érection d’un monument commémoratif pour la patrie” est passé : ...

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    Marché de gré à gré 15/03/1924

    - Le 15 mars 1924, un “Marché de la fourniture des pierres de Chauvigny (département de la Vienne) pour l’érection d’un monument commémoratif pour la patrie” est passé :

    “Entre les soussignés :

    1° Monsieur le Maire de la Ville d’Issoudun (Henri Jamet) agissant au nom et pour le compte de la vite ville d’Issoudun autorisé à l’effet des présentes par délibération du Conseil municipal de première part.

    2° la Société Générale des Carrières des Charentes et du Poitou, 29 rue du Soleil à Angoulême (département de la Charente) représentée par Monsieur Gibaud (directeur) de seconde part.

    Il a été convenu ce qui suit :

    Le maire de la Ville d’Issoudun confie à la Société Générale des Carrières des Charentes et du Poitou la fourniture des pierres de Chauvigny nécessaires à l’édification du monument commémoratif à ériger à Issoudun et comprenant :

    La taille égrisée, toutes moulurations et l’épannelage des motifs de sculpture et statue moyennant un prix forfaitaire de : 10.000 francs, marchandises sur wagon départ.

    Les frais de transport par chemin de fer étant à la charge de la ville d’Issoudun.

    Les blocs de pierre seront de dimensions portées aux dessins coupes, profils et plans en date du 1er du 12/1923 dressés par Monsieur Arthur LEPERS, architecte à Tourcoing (Nord), 28 à 30 rue de Calais.

    Les tailles seront faites avec soin sur les arêtes, tant sur les surfaces unies que sur la mouluration.

    Toutes les dispositions de précaution seront prises pour l’emballage et le calage des blocs afin d’éviter les avaries durent leur transport par chemin de fer.

    L’Architecte, ainsi que les entrepreneurs chargés de la pose devront être avertis du jour du départ.

    Les  paiements se feront aux conditions suivantes :

    1° Les trois cinquièmes du montant du marché à réception totale des blocs de pierre à Issoudun, sur certificat délivré par l’Architecte.

    2° Un cinquième après la pose des pierres.

    3° Le dernier cinquième dans les cinq jours qui suivront l’inauguration officielle du monument qui servira de réception définitive”.

  • Marché de gré à gré 15/03/1924
    Source : DUBANT Didier

    - Le 15 mars 1924, un “Marché des travaux à exécuter pour l’érection d’un monument commémoratif aux morts pour la Patrie” est passé : “Entre les soussignés : ...

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    Marché de gré à gré 15/03/1924

    - Le 15 mars 1924, un “Marché des travaux à exécuter pour l’érection d’un monument commémoratif aux morts pour la Patrie” est passé : “Entre les soussignés :

    1° Monsieur le Maire de la Ville d’Issoudun (Henri Jamet) agissant au nom et pour le compte de la vite ville d’Issoudun autorisé à l’effet des présentes par délibération du Conseil municipal de première part.

    3° Monsieur Edgard BOUTRY, statuaire à Paris, 64 rue Bayen (dans le 17e arrondissement) de seconde part.

    Il a été convenu ce qui suit.

    Le maire de la Ville d’Issoudun confie à Monsieur Boutry l’éxécution des modèles en terre, moulages en plâtre, de la sculpture en pierre de Chauvigny, des motifs des faces principales et postérieures, statue, cartouche, faisceaux, guirlandes de couronnement, porte de tabernacle en métal (l’emballage et le transport des modèles étant compris).

    L’entreprise est faite pour la somme forfaitaire de 15.400 francs

    Les compositions seront conformes aux dessins en date du 1/12/1923 dressés par M. Arthur Lepers, Architecte à Tourcoing, 28 et 30 rue de Calais, qui les approuvera d’accord avec la délégation du Conseil municipal.

    Il ne sera payé aucune plus value en dehors du prix convenu au marché.

    Les paiements se feront aux conditions suivantes :

    1° les quatre cinquièmes du montant du marché suivant l’exécution des travaux et sur certificats délivrés par l’Architecte.

    2° Le dernier cinquième à la réception définitive, c’est-à-dire dans les cinq jours qui suivront l’inauguration offcielle du monument”.

    - Le 15 mars 1924, un “Marché des travaux à exécuter pour l’érection d’un monument commémoratif aux morts pour la Patrie” est passé : “Entre les soussignés :

    1° Monsieur le Maire de la Ville d’Issoudun (Henri Jamet) agissant au nom et pour le compte de la vite ville d’Issoudun autorisé à l’effet des présentes par délibération du Conseil municipal de première part.

    2° Monsieur Meunier Jules, entrepreneur, rue du Quatre Août à Issoudun de seconde part

    Il a été convenu ce qui suit :

    Monsieur le maire de la Ville d’Issoudun confie à Monsieur Jules Meunier, entrepreneur à Issoudun, l’entreprise des travaux suivants pour l’édification d’un monument commémoratif à ériger à Issoudun.

    Fouilles de terres naturelles à sec sur fond solide dressé et nivelé, déblai et transport des terres aux décharges publiques, terres qui ne pourraient être utilisées pour la pelouse entourant le monument.

    Fondations en maçonnerie de pierres calcaires du pays à la chaux hydraulique, maçonnerie d’arrêtant à 0.72 au-dessus du niveaux du rond-point central actuel et ayant la forme de la Ière assise. Maçonnerie pour le remplissage des premières assises en pierre calcaire du pays, sable du Cher et ciment.

    Réception déchargement des pierres en Gare d’Issoudun, transport à pied d’oeuvre, pose des pierres du monument.

    Pose, scellements, ancrages divers, mortier au ciment, location des engins, échafaudages, échelles, planches de roulage et tous accessoires.

    Gravure des lettres et chiffres dorés faces principale et postérieure, droit d’octroi etc...

    Pour la somme nette et forfaitaire de 6.000 francs.

    Les frais de transport par chemin de fer des pierres étant à la charge de la ville.

    Il ne sera payé aucune plus value en dehors du prix convenu au marché.

    L’entrepreneur prendra toutes les précautions pour éviter des accidents et sera responsable de ceux qui pourraient survenir en cours d’éxécution. A cet effet tous dommages qui seraient éprouvés ou causés par les machines ou engins seront à sa charge.

    Il devra à la réception des blocs de pierre à la gare, faire ses réserves s’il y a lieu pour les avaries qui auraient pu survenir pendant le transport, les pierres étant prises en charge sur wagon départ.

    Les pierres qu’elles que soient leurs dimensions seront payées posées sur leur lit de carrière et à bain de mortier de ciment.

    Avant de poser une assise on aura soin de bien déraser l’assise précédente, c’est-à-dire d’enlever toutes les saillies que présente le lit supérieur, pour que l’assise soit bien placée sur tout son développement. On nettoiera, on arrosera ce lit et on y étendra une couche de mortier d’environ 15 millimètres dans laquelle la pierre à poser, préalablement lavée, sera amenée, établie avec soin, sans cale ou avec des cales en plomb et pressées à coups de masse de bois jusqu’à réduire le joint horizontal à l’épaisseur prescrite (pour les pierres épincées l’épaisseur du joint horizontal sera de 1 centimètre au plus, celle des joints montants de huit centimètres, pour les pierres taillées les joints seront de 5 millimètres).

    On s’assurera que la couche de mortier ne contient pas de gravier ou éclats donnant lieu à des porte à faux.

    Quant aux joints montants, ils seront remplis avec fiche à dents, après pose des pierres voisines.

    L’emploi de cales autres que celles en plomb, pour la pose, ainsi que l’usage du coulis pour le remplissage des joints montants, sont formellement interdits. Les joints seront tirés au fer.

    Les caractères gravés seront préalablement dessinés avec soin.

    Leur refouillement égalera le 1/10 de leur hauteur et au moins le 1/4 de la largeur des traits.

    Le profil de refouillement sera triangulaire, les scellements d’accessoires décoratifs seront soigneusement faits au ciment.

    L’entrepreneur sera tenu de prendre toutes les dispositions prescrites par les réglements de police et de voirie en ce qui concerne l’éclairage des abords du chantier s’il y a lieu.

    Il ne sera dû aucun frais de sujétion pour le nettoyage du chantier, enlèvement et transport des gravois.

    L’entrepreneur devra se conformer aux plans, dessins et profils et coupes dressés par Monsier Arthur Lepers, Architecte agréé, 28 rue de Calais à Tourcoing, en date du 1/12/1923 et suivra toutes les indications qu’il lui fournira au cours des travaux.

    Les paiements se feront aux conditions suivantes :

    1° les 4/5emes du montant du marché suivant l’éxécution des travaux et sur certificat délivré par l’Architecte,

    2° le dernier cinquième dans les 5 jours qui suivront l’inauguration officielle du monument qui servira de réception définitive”. Le bas du document outre la signature de Meunier et de Jamet, comporte un tampon : “ARTHUR LEPERS ARCHITECTE DES COMMUNES ET ETABLISSEMENTS PUBLICS DU DEPARTEMENT DU NORD 28 RUE DE CALAIS TOURCOING”. 

  • Délibérations Conseil municipal 28/03/1924
    Source : DUBANT Didier

    - Le 28 mars 1924, Liger Bejaud 1er adjoint, en l’empêchement de M. le Maire d’Issoudun, préside une séance du conseil municipal et présente “une circulaire de M. le Préfet ...

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    Délibérations Conseil municipal 28/03/1924

    - Le 28 mars 1924, Liger Bejaud 1er adjoint, en l’empêchement de M. le Maire d’Issoudun, préside une séance du conseil municipal et présente “une circulaire de M. le Préfet de l’Indre en date du 28 mai 1920 dans laquelle il est dit notamment que pour les monuments commémoraifs aux Morts de la Guerre, érigés dans les cimetières, ces monuments doivent être considérés comme des concessions de terrain destinées à des sépultures et comporter par suite des redevances au profit des pauvres. Néanmoins pour rendre hommage aux soldats morts pour la Patrie, il a été décidé que le représentant des pauvres, Bureau de Bienfaisance et d’Assistance, pourrait renoncer à la part revenant à ceux-ci sur cette concession et que la Commune devrait leur verser comme il est de régle au cas où une Municipalité concède gratuitement un emplacement dans le cimetière, le bureau de bienfaisance ou le bureau d’assistance devra toujours être appelé à délibérer à ce sujet.

    La Commission après avoir entendu l’exposé de la question fait par M. le Président.

    En vue de rendre hommage aux enfant d’Issoudun, morts pour la France :

    décide de renoncer à la part lui revenant du Bureau de Bienfaisance sur la concession de terrain que la Commune doit prendre dans le Cimetière d’Issoudun en vue d’élever un Monument aux Morts”.

    - Le même jour, 28 mars 1924, le Maire d’Issoudun écrit à Monsieur le Sous-Préfet d’Issoudun : “Au cours de la réunion de la Commission Administrative du bureau de bienfaisance d’Issoudun du 28 mars, plusieurs membres de cette Commision ont émis le désir que le bureau de bienfaisance participe à la souscription pour l’érection, dans le cimetière, d’un monument aux enfants d’Issoudun victimes de la guerre 1914-1918.

    Mais avant de prendre une délibération ferme à ce sujet, la commission serait désireuse de savoir si cette délibération serait approuvée.

    Je vous serais donc reconnaissant de vouloir bien me fixer à ce sujet”.

  • Presse 16/08/1924
    Source : DUBANT Didier

    - 16 août 1924 : “Le Monuments aux Enfants d’Issoudun morts pour la France. Pose de la première pierre” : “Samedi, il a été procédé, au ...

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    Presse 16/08/1924

    - 16 août 1924 : “Le Monuments aux Enfants d’Issoudun morts pour la France. Pose de la première pierre:

    “Samedi, il a été procédé, au cimetière d’Issoudun, à la pose de la première pierre du monument qui va être élevé à la Mémoire des Enfants d’Issoudun victimes de la Grande Guerre (1914-18).

    Dans le soubassement, M. Meunier, entrepreneur de la maçonnerie, rue du 4 août, a scellé une bouteille cachetée renfermant un parchemin attestant que : “L’an mil neuf cent vint-quatre, le seize août. M. Doumergue étant Président de la République ; M. Herriot, Président du conseil ; M. Teinturier, Préfet de l’Indre ; M. Magnin, Sous-Préfet d’Issoudun ; M. Jamet Maire et Conseiller Général ; M. Liger-Bujeard, premier adjoint ; en présence de MM. Arthur Lepers, architecte et Edgar Boutry, sculpteur (premier Grand Prix de Rome), il a été procédé à la pose de la première pierre du dit monument. Suivent les signatures des témoins”” (Le Journal d’Issoudun du dimanche 24 août 1924 p. 2)

     

  • Délibérations Conseil municipal 02/11/1924
    Source : DUBANT Didier

     Le 2 novembre 1924, le conseil Municipal d’Issoudun se réunit sous la présidence de M. Jamet, Maire. Objet : “Monument aux enfants d’Issoudun, morts pendant la grande guerre 1914 – ...

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    Délibérations Conseil municipal 02/11/1924

     Le 2 novembre 1924, le conseil Municipal d’Issoudun se réunit sous la présidence de M. Jamet, Maire. Objet : “Monument aux enfants d’Issoudun, morts pendant la grande guerre 1914 – 1918 : affectation des souscriptions” :

    “Monsieur le Maire,

    Messieurs,

    Vous savez qu’une souscription ayant été ouverte à l’effet de recueillir des fonds dans le but de nous aider à acquitter les frais de l’érection d’un Monument que la Commune d’Issoudun élève à ses morts de la Grande Guerre. Cette souscription s’élève à la somme de 13.270F30.

    Nous devons dans la circonstance prendre une délibération pour affectation de cette souscription.

    Vous êtes bien d’avis de prendre la dite délibération ?

    Sans discussion, le Conseil répond affirmativement”.

    Cette délibération est approuvé par le Secrétaire Général au nom du Préfet de l’Indre le 14 novembre 1924.

  • Courriers divers 25/11/1924
    Source : DUBANT Didier

    - Le 25 novembre 1924, le Maire d’Issoudun écrit au Préfet de l’Indre : “Vous avez bien voulu, à la date du 14 courant, approuver une délibération de notre Conseil ...

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    Courriers divers 25/11/1924

    - Le 25 novembre 1924, le Maire d’Issoudun écrit au Préfet de l’Indre : “Vous avez bien voulu, à la date du 14 courant, approuver une délibération de notre Conseil Municipal, du 2 novembre, décidant d’affecter aux dépenses d’érection, dans le cimetière d’Issoudun, d’un monument aux enfants de notre ville morts pendant la grande guerre de 1914-1918, la somme de 13.270F30 montant à la date du 2 novembre, des souscriptions versées par les particuliers pour nous aider à acquitter les dépenses dont il s’agit.

    Afin de permettre à notre Receveur municipal de payer régulièrement, dès maintenant, sans être obligé d’attendre le vote de notre budget additionnel de 1924, les divers acomptes que nous avons à mandater au profit des entrepreneurs du monument, je vous serais reconnaissant de vouloir bien lui ouvrir d’office un crédit de pareille somme de 13.270F30” Signé “Le Maire d’ISSOUDUN, Conseiller Général de l’Indre Jamet”.

  • Courriers divers 01/12/1924
    Source : DUBANT Didier

    - Le 1er décembre 1924, le Préfet de l’Indre écrit à Monsieur le Sous-Préfet d’Issoudun : “Le 28 novembre dernier, vous m’avez transmis une lettre par laquelle M. le Maire ...

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    Courriers divers 01/12/1924

    - Le 1er décembre 1924, le Préfet de l’Indre écrit à Monsieur le Sous-Préfet d’Issoudun : “Le 28 novembre dernier, vous m’avez transmis une lettre par laquelle M. le Maire d’Issoudun demande l’ouverture d’un crédit de 13.270F30 pour lui permettre d’employer les sommes recueillies par souscription, pour l’érection d’un Monument aux Morts de la Guerre, sans attendre le vote du Budget additionnel de 1924.

    Adoptant les conclusions de votre rapport, je vous prie de vouloir bien faire connaître à M. le Maire d’Issoudun que je ne puis autoriser l’ouverture de crédit sollicitée et l’informer qu’il ne me sera possible de la prendre en considération qu’autant que la dite somme de 13.270F30 sera inscrite au budget additionnel et que le budget aura été soumis à mon approbation”.

  • 1925
  • Inauguration 13/04/1925
  • Inauguration - Presse 14/04/1925
    Source : DUBANT Didier

    - Lundi 13 avril/mardi 14 avril 1925, le Journal du Département de l’Indre titre un article en première page : “Inauguration du Monument aux Morts d’Issoudun” : ...

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    Inauguration - Presse 14/04/1925

    - Lundi 13 avril/mardi 14 avril 1925, le Journal du Département de l’Indre titre un article en première page :

    “Inauguration du Monument aux Morts d’Issoudun” : “L’inauguration du monument aux morts d’Issoudun a eu lieu hier, lundi de Pâques dans une touchante simplicité. Dès 14 heures, une foule nombreuse attendait aux abord de la mairie. A 14h30 précises, le cortège se mettait en marche vers le Cimetière suivant l’itinéraire prescrit : Place Voltaire, place des Marchés, rue Porte-Neuve, boul(evard) Baron, boul(evard) Wilson, place de la République, rue du Colonel Louis et route de Bourges.

    En tête, formant la haie, marchaient les enfants des écoles et du collège, puis les Pupilles de la Nation, les mutilés de la guerre et leur drapeau, les combattants et vétérans de 1870, les militaires du C. E. P. et les coloniaux, les trompettes de l’U.S.I., la S(ocié)té de gymnastique l’Issoldunoise, la fanfare des enfants des écoles et l’Harmonie municipale, puis toutes les autorités. Parmi celles-ci : MM. Jamet, maire ; Chaput, vice-président du Conseil Général ; Héliès, député de l’Indre ; Molher, procureur de la République, Puard, juge de Paix ; les officiers du Centre d’Education Physique... ...Tout le long du parcours une foule dense se pressa sur les trottoirs et se joint au cortège qui compte plus de 3.000 personnes en arrivant au cimetière.

    Au cimetière, les groupes et les sociétés représentés forment le cercle autour du monument. Un coup de canon et pendant une minute, c’est un silence de mort. Puis un roulement de tambour et le voile tombe, découvrant le monument. Deuxième coup de canon et roulement de tambour.

    M. le Maire prononce un discours pour la remise du monument aux morts à la commune d’Issoudun, puis il dépose à l’Intérieur du monument un parchemin où sont inscrits tous les noms des enfants d’Issoudun morts pour la france.

    De nombreuses gerbes et palmes sont déposées au pied du monument par la municipalité et les différentes sociétés. Les enfants des écoles et la fanfare interprètent un hymne aux morts de Victor Hugo, puis l’Harmonie joue la “Marseillaise” et une marche funèbre de Chopin.

    Le cortège se rend ensuite au monument commémoratif de 1870 où la fanfare des écoles exécute un morceau.

    Le cortège se disloque vers 16h45”.

  • 1926
  • Procès-verbal de Réception 16/05/1926
    Source : DUBANT Didier

    - Le 16 mai 1926, le Conseil Municipal d’Issoudun se réunit sous la présidence de M. Jamet, Maire. Objet : “Approbation du procès-verbal de réception définitive des travaux complémentaires faits ...

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    Procès-verbal de Réception 16/05/1926

    - Le 16 mai 1926, le Conseil Municipal d’Issoudun se réunit sous la présidence de M. Jamet, Maire. Objet : “Approbation du procès-verbal de réception définitive des travaux complémentaires faits par M. Meunier au monument élevé dans le cimetière à la mémoire des enfants d’Issoudun victimes de la grande guerre de 1914-1918 ” :

    “Monsieur le Maire,

    Messieurs,

    Nous avons dressé, à la date du 5 mai 1926, le procès-verbal de réception définitive des travaux complémentaires faits (comme conséquence de sa soumission du 19 août 1925, qu’il n’a pas été nécessaire de soumettre à l’approbation de Monsieur le Préfet, l’importance du marché n’excédant pas 3.000 Frs, mais qui a été enregistrée le 24 août 1925) par M. Meunier, entrepreneur de maçonnerie à Issoudun, au monument élevé dans notre cimetière à la mémoire des Enfants d’Issoudun, victimes de la Grande guerre de 1914-1918.

    Votre commission des Finances, après avoir examiné ce procès-verbal dans sa réunion du 7 mai 1926, vous propose de l’approuver purement et simplement.

    Vous êtes bien d’avis, Messieurs, de ratifier cette proposition de votre Commission, pour permettre à notre Receveur Municipal de payer régulièrement M. Meunier ?

    Sans discussion, le Conseil répond affirmativement”.

  • 2020
  • Rénovation 31/10/2020